Exam psychopatho Vanier Névrose Psychose et Perversion

Vanier a dit qu'il fallait avoir lu le petit Hans pour l'exam et ça me laisse perplexe quant à ce qu'il attend.
Quelqu'un peut m'éclairer?
Les M2 il vous a demandé quoi l'année dernière par exemple?

d'aprés le topic un peu plus bas, le sujet 2006/2007 c t : "l'obsessionel et le désir"

sinon je suis comme toi je ne vois vraiment pas ce qu'il peut attendre par rapport au petit Hans en lien ac son cours....

le petit Hans c'est l'illustration d'un cas de phobie -- phobie que Lacan considère comme le carrefour des structures.

merci

Pour être plus exacte dans ma réponse (la précédente est un raccourci qui peut prêter à confusion) : la phobie témoigne du franchissement de la crise oedipienne, donc du fait que la métaphore paternelle a opéré => choix entre névrose et perversion (si la métaphore paternelle n'opère pas, on reste en decà de l'oedipe donc on est dans le champ de la psychose).

T'expliques bien toi

ben espérons que Vanier trouvera aussi que j'explique bien

alors pourquoi au carrefour des structures, vu que ça oriente vers l'oedipe? je saisis pas.

C'est la métaphore paternelle qui est au carrefour des structures :
- soit elle opère => oedipe, marqué par la phobie => névrose ou psychose
- soit elle n'opère pas => on reste en deçà de l'oedipe => psychose
C'est plus clair ?

falbala a écrit:

- soit elle opère => oedipe, marqué par la phobie => névrose ou psychose

tu veux dire plutôt perversion à la place de psychose, non ?
Voui, t'as une excuse, il était tard...!

Clémence Poï Poï Poï a écrit:

alors pourquoi au carrefour des structures, vu que ça oriente vers l'oedipe? je saisis pas.

parce que le carrefour des structures c précisément l'Oedipe. Et l'Oedipe pour Lacan c l'introduction sur la scène infantile du pére symbolique ou du nom du père si tu veux. La méthaphore paternelle c pour signifié la substitution au désir de la mère le nom du père. Le petit hans croit qu'il peut etre toujours l'objet du désir de la mère. le névrosé est emprise avec un père imaginaire castrateur la métaphore à mal fonctionné. Le pervers croit aussi qu'il est l'objet du désir de la mère (le phallus imaginaire)il ne méconnais pas la loi mais la contourne par clivage: je sais mais je sais pas. Psychose: forclusion du nom du père. La métaphore paternelle n'est jamais advenue: situation duelle avec la mère forcément aggrésive et persécutrice.

ça javais compris mais quel est le role de la phobie dans tout ça?

(merci de vos reponses)

falbala a écrit:

phobie que Lacan considère comme le carrefour des structures.

Ah ok. d'aprés moi il faut entendre la phobie du petit hans non pas comme une névrose phobique structurelle cad comme une névrose déja structurée et installée mais comme un passage "normal" de l'enfance qui signifie l'instauration ou pas de la métaphore paternelle. On sait en faite que tous les enfants sont sujet à des petites phobies : peur du noir, peur du loup ..etc et que Freud considérait la pathologie comme la figuration d'un processus "normale" exacerbé. Voilà d'aprés moi.

ok, donc l'intérêt psychopathologique de cette phobie chez Hans c'est de montrer comment par ce symptome, il exprime son accès à la métaphore paternelle et sa problématique vis à vis de celle ci?

merci en tout cas de m'aider, c'est chouette

en fait la phobie de Hans intervient au moment frontière de la castration où l'enfant est en train de renoncer à être l'objet du désir de la mère et d'intégrer le nom du père. En ce sens cette phobie est un carrefour, un moment de passage d'une structuration à une autre.

ok!
merci

Quand le père n’introduit pas assez de limites une phobie peut se mettre en place comme suppléance. Le signifiant de la phobie de Hans représente tout à la fois (père, mère, crainte que le père ne remplisse pas sa fonction).
La phobie introduit un ordre excessif pour organiser le monde du sujet entre des lieux interdits et des lieux possibles. C’est moins l’objet phobique qui importe que le signifiant qui le supporte. Le signifiant phobique vient suppléer un temps au nom du père.
Mais dans la phobie, on serait plus du côté de la castration imaginaire que de la castration symbolique. La castration symbolique permet de sortir de la castration imaginaire pour accepter un perte de jouissance. On pourrait alors voir la phobie comme une aide, comme un coup de pouce au père pour qu'il remplisse sa fonction et que la castration symbolique se mette en place.

ça me va, merci beaucoup à vous.
y'a pluq qu'à espérer qu'il n'ait pas dit de bosser le petit hans pour rire hein!

comment ca c'est passé pour vous?l'hystérie?

ouais!
bah je pense que c'était pas trop casse gueule, et Vanier avait conseillé d'être clair concis et de pas recracher tout le cours. Dc bah il fallait parler de lhystérie et puis voilà hein...

Mais y avait tellement de choses à dire que je me suis mélangée les pinceaux :/ Avec tout ce qu'on a appris sur l'hystérie depuis la 1ère année, je savais pas si c'était nécessaire de parler de tout. Puis je me suis rendue compte que Lacan je connaissais pas trop mal par rapport à la psychose mais par rapport à l'hystérie bein j'avais beaucoup moins de choses à dire Bref, pas contente de ma prestation.

moi jia parlé tres rapidement de freud mais surtout de lacan.

Moi j'étais étonnée que le sujet ne porte pas sur Hans et la phobie...

Je ne sais pas trop si j'ai réussi à être concise, parce que quand on parle de Lacan je trouve qu'il faut bien expliquer les concepts qu'on utilise... Là en l'occurence j'ai accès mon travail sur la métaphore paternelle et le désir.

Je suis surpris qu'on ne soit pas tombé sur la notion de structure.

bah on a du causer de l'hystérie et la discuter dans cette optique aussi, avec la métaphore paternelle et la question du désir. Tout ça ça fait partie de la structure.
Et pi c'était un exam de psychopatho et pour une fois ça a été respecté! une vraie question (si on peut appeler ça comme ça) de psychopatho.