Où trouver son analyste?

Bonjour tout le monde,
Je crée ce topic dans le but de reprendre ce qui avait été entrepris dans l'ancien site de PP7 sur les possibilités pour entreprendre une analyse.
En effet je voudrais commencer une analyse, mais je ne sais pas trop par où commencer: le type de cure, le coût, le choix de l'analyste etc, sont autant d'éléments à prendre en compte mais qui dans mon cas, ne font que renforcer mon incertitude.
Dans le but d'y voir un peu plus clair, j'attends quelques témoignages, des possibilités d'entreprendre une cure lorsque on est court financièrement sans risquer de tomber sur un "charlatan".
Pour être plus précis je suis en master1 et après une année très riche sur le plan des affects dans mon stage je ressens le besoin de commencer un travail sur ma personne; non pas que je ne l'avais pas envisager avant; mais surtout parce que j'entrevoie mes limites. Heureusement que par la supervision, j'ai eu un endroit pour déposer certaines choses, mais malheureusement beaucoup de choses restent en suspension. Sachant que l'année prochaine sera ,sur le plan de la clinique et aussi sur un plan personnel, un moment encore plus intense et stressant , je ne me vois pas boucler mon master2 dans cette situation.
En espérant que ces témoignages pourront en aider quelques uns, j'attends vos réponses.

salut,

je peux juste te parler de mon experience. j' ai commence cette annee une therapie avec un psychiatre-analyste, membre de SPP ( cela est quand meme une garantie, non?)

si tu as la securite sociale 100%, tu peux etre rembourser jusqu à 41 euro par seance. la seance coute 60 euro, alors 60-41= 19 euro...pas mal du tout.......

concernant le nombre des seances par semaine, je vais une fois, meme si je voudrais plus.....il serait tropp cher pour m

J ai choisi cet analyste parce qu on me l a conseille, en plus son adhesion a SPP etait un plus important parce que je trouve qu l adhesion a n'importe quelle association garantie que cette personne a fait une longue formation et un travail therapeutique a lui meme.

cat

Bein tu peux t'adresser à un école comme l'Espace Analytique, l'Ecole de la Cause Freudienne (lacaniennes celles là). A la SPP ils sont un peu rigides, je crois qu'y a des conditions.
Moi je m'étais adressée à l'Ecole de la Cause Freudienne et j'ai été pendant 1 an et demi en analyse 2x par semaine, avec une dame vraiment super. Je payais 30 euros la séance soit 60 euros par semaine et j'ai fini par arrêter à contre-coeur parce que financièrement c'était trop un poid, mon analyste me faisait parfois crédit, j'aimais pas cette situation du tout. Je me suis promis de revenir quand je pourrai vraiment financer mon analyse.
Parce qu'une analyse c'est pas tous les jours une partie de plaisir, alors quand t'as en plus le soucis de l'argent... :/
Surtout que 30 euros ça reste un prix super sympa je trouve. Donc faut bien que tu réfléchisses à tout ça avant de te lancer et pas faire comme moi : arrêter en cours de route, parce que c'est quand même dommage.
En tout cas c'est une expérience très forte et très belle, je te souhaite de trouver quelqu'un qui te corresponde

Salut,
c'est à la fois courageux et essentiel que de pouvoir se donner les moyens de faire une analyse. La question de l'analyste est évidemment problématique mais nous y passons tous par là. Comme nous le dit notre collègue, mieux vaut s'assurer de la solvabilité du personnage en regardant si il ou elle est affilié(e) à un groupe d'analystes. Encore qu'il ya de trés bon analystes qui se baladent dans la nature sans etre affiliés et des analystes médiocres membres d'une école. Il faudra le mettre à l'épreuve pour observer la qualité de l'éventuel transfert qui pourra surgir de votre échange. Compte tenu du fait que nous ne sommes pas des clones, rien ne vaut que l'expérience pour constater ce qui s'y passe.
Mais dans tous les cas, la clinique est suffisamment éprouvante pour constater à quel point il n'est pas prudent de faire l'économie d'un vrai travail qui mette en perspective notre problématique vis à vis de ce sur quoi nous sommes enclin à opérer. Quitte à ce que cela revienne trés cher. Mais comme nous dira ce vieux lacan, le véritable enseignement survient dans le saignement car le véritable savoir est un savoir qui coûte...
Bon courage.

trés franchement, je pense qu'avec une formation comme la notre, d'orientation psychanalytique, un jour ou l'autre on sera pour beaucoup d'entre nous amenés à se faire suivre analytiquement. je pense comme dit ciou que ça peut être une belle expérience mais surtout ça peut vraiment aider lorsqu'on se sent perdu.
jusqu'à cette année tout allait bien pour moi, je ne ressentais aucunement le besoin de me faire suivre, mais j'avoue que, je ne sais si ce sont les expériences cliniques qui sont plus difficilement supportables que je ne le pensais ou autre chose, mais moi ces derniers temps, je ressens sérieusement le besoin d'entamer un suivi analytique.
cela dit, c'est vrai qu'il faut bien se renseigner histoire de ne pas tomber sur n'importe qui, et être sur de pouvoir suivre financièrement.
n'y a t-il pas à l'université une possibilité de se faire suivre à moindre frais?

le Bapu

vérifier aussi les cmp à côté de chez soi... c'est le loto, mais on y gagne plus souvent qu'à la française des jeux...

Tu as bien raison gwenatisiaq! Effectivement, rien ne vaut cet élan de prendre son courage à deux mains et tenter un premier pas. Pour y etre passé à de nombreuses reprises, je peux garantir qu'on ne perd jamais son temps à prendre le risque d'essayer. Car meme si nous ne nous sentons pas suffisamment en confiance avec le psy qui nous recoit pour prendre la décision de poursuivre l'expérience, le fait est que cela nous aura toujours permis de faire un point sur ce qui nous amène à consulter. Ce n'est pas facile, mais c'est enrichissant.
Quant à la question de l'adresse et du financement, il peut y avoir à l'université des lieux favorables à un suivi thérapeutique. Mais la question est de savoir de quel suivi nous parlons: systémique, cognitiviste, psychanalytique d'orientation lacanienne, freudienne, kleinienne... Car si chaque spécialité offre un effet, sont étude de la cause ne répond pas aux memes canons de la théorie.
Enfin, financièrement, les psychiatres seront peut etre les plus accessibles grace à la feuille de soin...
Quelle aventure! Mais trés sincèrement, je ne peux absolument plus m'en passer, tant notre métier réveille un pan entier de notre subjectivité dont nous ne voulons résolument rien savoir, jusqu'à ce que le réel de notre corps nous rattrape...