Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

 

 1er colloque Français sur le déni de Grossesse

Aller en bas 
AuteurMessage
AFRDG

AFRDG


Nombre de messages : 2
Localisation : 28 Rue Bertrand de BORN 31000 TOULOUSE
Date d'inscription : 20/05/2008

1er colloque Français sur le déni de Grossesse Empty
MessageSujet: 1er colloque Français sur le déni de Grossesse   1er colloque Français sur le déni de Grossesse Icon_minitimeMar 20 Mai 2008, 6:56 pm

Bonjour nous organisons le
"1er Colloque français sur le Déni de Grossesse"
Par ses caractéristiques médicales qui heurtent le sens commun, par la gravité de cas dramatiques qui défrayent périodiquement la chronique, par les questions de tous ordres qu’il soulève, le déni de grossesse interroge à la fois les professionnels et l’opinion publique.
Beaucoup de choses restent, à l’évidence, à apprendre sur le déni de grossesse.
Il est cependant déjà possible de décrire certaines de ses caractéristiques, de lever des ambiguïtés et d’éradiquer bien des idées fausses.
Les connaissances actuelles
Le déni de grossesse se définit comme le fait d’être enceinte sans avoir conscience de l’être. Il est dit « partiel » quand la prise de conscience s’effectue en cours de grossesse (parfois seulement quelques jours avant le terme). Il est qualifié de « total » quand il se poursuit jusqu’au moment de l’accouchement.
Sur le plan physique, les symptômes habituels de la grossesse sont soit extrêmement atténués soit carrément absents. Ainsi en est-il du poids de la mère, de son tour de taille tout comme des autres signes (masque de grossesse, tension mammaire, nausées…). Il n’est pas rare que le déni s’accompagne de la persistance de règles ou du moins de pertes sanguines génitales périodiques. Certaines femmes font état de tests qui se seraient révélés faussement négatifs. L’entourage ne remarque pas non plus de changement physique. Quelques cas d’erreurs médicales ont été rapportés.
Tout au long de leur déni, et donc en cas de déni total jusqu’au terme, ces femmes gardent leur activité habituelle. Il s’agit pourtant parfois d’un travail physique important ou de la pratique d’un sport à un niveau soutenu.
Sur la base des quelques études publiées, il est possible de situer le nombre de femmes concernées par un déni total chaque année en France dans une fourchette de 300 à 350 et d’estimer à près de 2 000 celles qui présentent un déni partiel. Il s’agit cependant là d’estimations basses, en particulier parce que les études ne prennent en compte que les accouchements qui se réalisent dans une structure hospitalière.
Les femmes concernées appartiennent à tous les milieux sociaux, à toutes les professions. Ainsi trouve-t-on parmi les cas répertoriés par l’AFRDG, des femmes au foyer, des ouvrières et des rmistes tout comme une commerçante, une gendarmette, une préparatrice en pharmacie, une juriste et même une psychologue.
De même, le déni concerne tout autant des primipares que des femmes qui sont déjà mères (certaines ayant déjà eu plusieurs enfants). Enfin, le déni existe à tout âge, autant chez des adolescentes que chez des femmes qui approchent de la ménopause.
Dans leur immense majorité, les dénis se concluent par la naissance d’un enfant viable qui est rapidement accepté et élevé dans sa famille.
On relève cependant quelques cas d’abandon (que le déni ait été partiel ou total) mais aussi de décès. Ces derniers surviennent dans les cas de déni total, lorsque les accouchements ont lieu inopinément, en dehors d’un milieu médicalisé.
Les objectifs du colloque
Le colloque se donne comme premier objectif de procéder à un « état des lieux » des connaissances. En effet, si les grandes lignes du déni peuvent être désormais décrites, beaucoup des données actuelles restent approximatives. Il s’agira donc d’œuvrer à les préciser, à les affiner mais aussi de les mettre en perspective de façon à rende compte du déni de grossesse sous ses différentes facettes.
Au-delà d’une approche factuelle, le colloque sera aussi le lieu d’une mise en commun de différentes approches, d’une réflexion susceptible de « donner sens » à cette situation pathologique.
Un temps sera réservé aux situations les plus graves, celles où le déni de grossesse aboutit à la mort du nouveau-né. Les différentes hypothèses (néonaticide, décès par absence de soin du fait de la sidération de la mère,…) y seront discutées et les questions éthiques qu’elles soulèvent abordées.
Enfin, le Congrès consacrera également des travaux à la question de la prise en charge et à celle de la prévention.
Les intervenants
Les spécialistes suivants ont donné leur accord de principe pour intervenir au cours du colloque :
- Dr Jean-Pascal AGHER, Gynécologue obstétricien (Centre Hospitalier de Toulon)
- Dr Daniel AJZENBERG, ancien Chef de service de psychiatrie (Hôpital Philippe Pinel Lavaur)
- Dr Michel DELCROIX, ancien professeur de gynécologie obstétrique (Université catholique de Lille). Président national de l'APRI (Association Périnatalité Prévention Recherche Information)
- Me Stéphanie GUEDO, avocate (barreau d’Angers)
- Me Annie HEINTZELMANN, avocate (barreau de Saverne)
- Dr Michel LIBERT, Chef de service (Centre Médico Psychologique. Lille)
- Dr Bernard LEMOIGNIER, Médecin généraliste (Vendée)
- Dr Jean-Pierre MARC-VERGNES, Directeur de recherche à l'INSERM (Toulouse)
- M. Vincent MAGOS, psychanalyste, Directeur général adjoint Ministère de la Communauté française (Belgique).
- Mme Sophie MARINOPOULOS, psychologue clinicienne (Centre Hospitalier de Nantes)
- Dr Félix NAVARRO, Médecin de santé publique, Président de l’AFRDG.
- Dr Israël NISAND, Professeur de médecine, Chef du département de gynécologie obstétrique (Centre Hospitalier Universitaire de Strasbourg), Membre du Haut Conseil de la Population et de la Famille.
- Dr Marc ALAIN ROZAN, gynécologue obstétricien (Hôpital européen de Paris), Porte parole du Syndicat national des gynécologues et obstétriciens.
- Mme Martine TEILLAC, psychanalyste, Membre du conseil supérieur des psychanalystes.
Comité d’organisation
- Pr Bruno Marchou, Professeur de médecine
- Dr Félix Navarro, Médecin de Santé publique, Président de l’AFRDG
- Muriel Andriocci – Dugas, Sociologue
- Nicolas Duquenne, Webmaster du site de l’AFRDG
- Patricia Fontenelle, Psychologue clinicienne
- Line Garcia, Documentaliste
- Nathalie Gomez, Sociologue
- Isabelle Hamelain, Attachée de presse
- Isabelle Jordana, Cadre de santé
- Line Maublanc, Docteur en éthologie
Modalités pratiques
* Dates : 23 & 24 octobre 2008
* Lieu du colloque :
Université Paul Sabatier
Grand Auditorium
118, Route de Narbonne
31000 Toulouse
* Contacts
AFRDG
28 Rue Bertrand de Born
31000 Toulouse
Tel : 05 61 32 17 20
Site : www.arfdg.info

Courriel : deni2grossesse@free.fr
APANEP
28 Rue Bertrand de Born
31000 Toulouse
Tel : 05 61 32 17 20
Courriel : apanep@free.fr

Les formulaires d'appel à communication et d'inscription sont sur le site afrdg.info

venez nombreux
Revenir en haut Aller en bas
http://www.afrdg.info
 
1er colloque Français sur le déni de Grossesse
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: .: ENTRE NOUS :. :: Discussions psy-
Sauter vers: