diplôme de Master 2 pro

Je ne sais pas très bien où poster ce sujet alors desolée si ce n'est pas le bon endroit.
J'aimerai savoir si quelqu'un savait à peu près le pourcentage d'étudiants de M2 PRO ayant râté son diplôme? Normalement quand on rentre en M2, on ressort avec le diplôme mais pas toujours!!

A mon avis ce doit être très très rare.
Et sauf non continuation volontaire de l'année et du cursus, je pense qu'il faut être très très très mauvais pour ne pas obtenir le diplôme actuellement ! > ce qui à mon sens n'est pas une bonne manière de gérer les choses car cela peut avoir pour effet de décrédibiliser le diplôme obtenu à l'UFR...
Et c'est dommage...

Isa

apparement, il y en a eu l'année derniere...mais je ne connais pas les chiffres

bien sur qu'il y en a eu l'année dernière, pas des masses, mais il y en a eu, notamment quand le mémoire n'était pas assez bon !

nanou a écrit:

bien sur qu'il y en a eu l'année dernière, pas des masses, mais il y en a eu, notamment quand le mémoire n'était pas assez bon !

Alors il devait (le mémoire) être + que lamentable...
On m'exusera pour ce jugement de valeur - mais "valeur" il y a...
A quand (l'UFR y a pense je crois...) des notes "plancher" - qui à mon sens, sont tout à fait légitimes !

Isa

ou alors une selection comme cela existe dans toutes les autres facs francaises, pas que pour les externes...

à mon avis, non et non !
la sélection est une pratique qui craint à plusieurs niveaux. d'abord quand t'as un M1 et pas de M2pro, ben qu'est-ce t'en fais ? il y a quelque chose de vraiment pas fair-play à laisser des étudiants faire 4 ans d'études et à les jeter avant l'année qui donne son sens aux précédentes...
ensuite, à mon avis pas besoin de notes-planchers, en tout cas en M2 pro : il suffit que les profs prennent réellement leurs responsabilités : c'est-à-dire donnent des sujets de partiels pour lesquels d'éventuelles antisèches seront insuffisantes, et donnent des notes qui reflètent vraiment la valeur d'une copie (à un instant T) par rapport à ce qui est exigible comme niveau de connaissances et d'élaboration clinique à la fac... ce qui clairement implique de donner des notes non-compensables si nécessaire plutôt que de blâmer le système, par exemple.
et maintenir des notes planchers pour le mémoire de M1, pourquoi pas - mais qu'alors ils prennent aussi la peine de transmettre les compétences techniques afférentes, ou de suivre effectivement la progression des mémoires afin de la superviser...
à partir de là, il me semble que les conditions d'enseignement, c'est-à-dire aussi de sélection au quotidien , seraient respectées et suffisantes.
parce que la position de P7 (qui prévaut encore à peu près, bon gré mal gré) disant que les étudiants ayant eu leur M1 en interne ont satisfait aux exigences de formation de P7, et que donc ils ont un niveau suffisant pour être admis en M2pro me semble "saine", tant vis à vis des étudiants que vis à vis des enseignants - parce que si les gens qui t'ont formés estiment eux-même que la formation qu'ils ont dispensée est insuffisante, y'a comme une incohérence (au mieux), non ?!
alors pourquoi ne pas attendre que ceux qui sont payés pour ça fasse leur boulot correctement, avant d'imposer de nouvelles exigences aux étudiants ?! et là, si ça ne suffit pas, il sera toujours temps de sélectionner...

Isabulle a écrit:

nanou a écrit:

bien sur qu'il y en a eu l'année dernière, pas des masses, mais il y en a eu, notamment quand le mémoire n'était pas assez bon !

Alors il devait (le mémoire) être + que lamentable...


Isa

pas forcément "lamentable" mais les profs ont estimé que le mémoire n'était pas "digne" d'un clinicien, et pour ça y'a pas besoin d'avoir un mémoire lamentable, il peut être juste pas approfondi, pas réfléchit ou je ne sais quoi et si les profs estiment que quelqu'un qui écrit comme ça n'est pas "prêt" ou n'est pas "capable" d'être psychologue bah t'as pas ton année !
Parce qu'en gros c'est ça le mémoire, montrer que tu es capable d'avoir ta propre clinique et donc d'être clinicien !

Gwen, je suis tout à fait d'accord avec toi et ce n'est pas correct de balader des étudiants jusqu'au M1 pour les lâcher là. Entièrement d'accord et en ce sens la politique de P7 est plus que respectueuse de l'engagement pris vis-àvis de l'étudiant.

En revanche, concernant les partiels et les sujets, je ne te suis qu'à demi dans la mesure où ce n'est pas ce qui me parait fondamentalement un travail de réflexion - surtout au vu du temps qu'on peut y passer (beaucoup de travail et peu de temps dans une année plus que raccourcie)

C'est bien plutôt la question du mémoire à laquelle je faisais référence. C'est un travail à la fois de conceptualisation et de mise en perspective de la clinique à laquelle nous avons à faire. C'est à mon avis un exercice très intéressant - et souvent passionnant (qu'on n'a guère le loisir de savourer comme on pourrait l'espérer !!!)

Comme le dit Nanou, l'appréciation de ce travail est nécessairement subjective. Cependant, l'appréciation finale (qui peut être injuste - cela doit bien arriver) peut être très mauvaise et il y a lieu de penser que certains étudiants en fin de cursus ne sont pas en mesure de donner un peu d'épaisseur à leurs observations (réflexion qui est engagée en L3 avec la Note clinique).

Alors en effet, je ne sais pas si les notes plancher seraient une solution mais il n'en demeure pas moins que certains travaux ne sont certainement pas acceptables pour sanctionner l'obtention du diplôme.
Ceci dit, c'est certainement très marginal et nombre d'étudiants suivent bien la route !
Il faut dire que ce sont des études passionnantes !

Isa

alors je pense qu'on est plutôt sur la même longueur d'ondes !
je parlais des partiels, parce que ce qui m'y semble intéressant, c'est la mise en perspective des cours que tu peux commencer à y ébaucher : tant sur la forme que sur le fond, ça devrait pouvoir être un véritable entraînement pour les choses sérieuses - c'est à dire note clinique, mémoire etc... et aussi parce que ça devrait de ce fait permettre de "sélectionner" les étudiants, mais de façon constructive, en leur permettant de retravailler leurs lacunes s'ils le souhaitent (pask bon, l'étudiant est parfois aussi un oisillon affamé qui n'envisage pas plus d'implication personnelle que la becquée...).
et je maintiens ce que j'ai dit sur le travail d'accompagnement et d'enseignement des mémoires qui est parfois "léger" : je continue de trouver que ça n'est pas fair-play de mettre un barrage là où tu n'as pas véritablement donné les moyens de bien travailler au préalable... après que chacun s'en saisisse ou non, re-belote sur la responsabilité individuelle.
un exemple, a-polémique en plus puisque ça s'est (très) bien passé : quand Miss Poïpoïpoï a découvert à sa soutenance que sa chargée de séminaire avait accompagné l'élaboration de son mémoire tout au long de l'année et avec beaucoup d'attention...