[Soutenance] Comment se préprarer?

Et oui, à peine les partiels finis, qu'il faut déjà penser à la soutenance... Problème pour moi, je n'ai absolument aucune idée de ce que je vais pouvoir raconter pendant le petit quart d'heure qui m'est imparti. Suis je la seule dans ce cas ? Comment est ce que vous préparez votre soutenance ?

He bien déjà tu peux noter les erreurs formelles que tu as faites > mieux vaut que ce soit toi qui les ai vues que le jury (il ne s'agit pas non plus de t'auto-éreinter !!!)
Surtout tu peux avancer ce que ce travail t'a apporté, si tu envisages de continuer dans cette direction, les approfindissements que tu aurais pu faire - et que tu n'as pas fait, les élargissements du sujets (qui t'intéresseraient ou pas...). Ce que tu regrettes de n'avoir pas pu faire...
Ce genre de choses.

Les difficultés que tu as pu rencontrer si tu n'en parles pas dans ton avant-propos, par exemple.

En tout cas il ne s'agit pas de faire une présentation résumée de ton travail ! Ils l'ont lu !!! (en théorie en tout cas ! )

Voilà. Je n'ai pas grand chose à ajouter. Si quelqu'un a d'autres idées, je suis preneuse également !!!

Isa.

Je pense en effet que tu as tout dit isa

Bon ben demain est le grand jour... J'ai organise un petit plan sur une page en :
- ce qui m'a amené à choisir ce sujet
- les difficultés que j'ai rencontré et comment c'est organisé mon travail
- ce que j'aurai aimé intégrer, ce que j'aimerai poursuivre...

En espérant que je tienne au moins 10 minutes avec tout ça, je vais tester, et soutenir mon mémoire devant mon chat chrono en main !

si ça peut te rassurer kensha la soutenance ne sert strictement à rien. Les profs savent déjà quelle note ils vont te mettre avant même de te voir (faut être franchement naïf pour croire qu'ils vont accorder plus d'importance à ce qu'ils vont entendre qu'à ce qu'ils ont lu, c'est pas un entretien d'embauche). La soutenance est un rituel qui marque l'extrême archaïsme de l'UFR de psycho. D'ailleurs les mémoires aussi devraient sauter et les stages devraient être vraiment évalués (on est censé devenir des psychologues pas des écrivains)

Effectivement c'était beaucoup de bruit pour pas grand chose...

bon alors je vais poser sûrement LA question conne par excellence: sur quoi juge t'on réellement un mémoire?
Quels sont les critères qui sur lesquels les profs se basent pour noter le mémoire?
L'originalité du sujet?
La manière dont c'est développé?
Autre chose, on doit dire le jour de la soutenance: "ce que j'aurai aimé intégrer, ce que j'aimerai poursuivre..." mais si on est globalement satisfait de son travail que faire?
Parce que dire le jour de la soutenance: "j'aurais préféré développer ma partie sur la psychologie des pandas abstinents." (si par exemple on fait un mémoire sur les troubles émotionnels des pandas, c'est pas mon sujet de mémoire, lol, c'est juste un exemple que je viens de pondre en deux secondes, désolée) ça revient à avouer qu'on n'a pas assez bossé, non? et ça la fout mal devant le jury (à moins que je me trompe)
D'un autre côté dire que tout va bien, ça fait un peu suffisant

Cycyriri a écrit:

mais si on est globalement satisfait de son travail que faire?

Une fois le mémoire terminé et rendu, il me semble qu'il n'est pas toujours facile d'en être complètement ou globalement satisfait...
Bien sûr, il y a le soulagement et la satisfaction d'avoir terminé mais il y a aussi plein de questions qui te viennent, que tu aurais pu dire ça comme ça, donner tel exemple, que tu ne vois plus les choses de la même manière etc. Bref, tu as souvent envie de tout remettre en cause, de discuter tes propos.
Mais tout ça te paraîtra plus évident quand tu auras rendu...
Bon courage !

Je pense que le mieux est de poser la question à son directeur/directrice de séminaire qui est sensé être le mieux placé pour répondre à cette question.

Alors je te dirais, que c'est bien de savoir être critique de son travail et de ne pas encensé ce que tu as fait !
Dans ton mémoire, il y a forcément des pistes que tu n'as pas exploré, parce que ça aurait fait 4 mémoires par exemple (et que un, c'est déjà suffisant), c'est bien d'en parler, de montrer là où tu as eu des difficultés par exemple, ce qui ne veut pas dire que tu n'as pas travaillé, mais ce qui veut dire que tu n'es pas parfaite ! C'est pas mal de parler des perspectives de ton mémoire, si tu pouvais continuer ta recherche, vers quoi tu orienterais la question des pandas, par exemple développer la psycholoie des pandas abstinents !
Il ne faut pas non plus descendre son mémoire du genre "oh c'est trop nul c'que j'ai fait, j'aurais pu faire mieux ..." genre martyre ! Il faut savoir être honnête face aux critiques des profs, reconnaître là où on a merdé, là où on a réussi !

Un mémoire c'est un exercice...
- de pensée
- d'organisation
- de réflexion, un peu (Lol !)
- de rédaction (accessoirement !!!)

Je relisais ce fil, et "non, on n'est a priori pas appelés à devenir écrivains" mais organiser une pensée en relation avec un thème, un questionnement et une clinique. Je ne trouve pas que ce soit inintéressant.
C'est même assez motivant, non ?

Même si on aimerait - mais oui - trouer le plafond et qu'on ne parviendra qu'à faire un "devoir" peut-être un peu pertinent - au mieux, ben c'est pas mal quand même.
Enfin, moi, je trouve ça vraiment gratifiant un mémoire !!!

(Bon, je dois chercher à me réconforter, là... Ya que ça qui peut expliquer ce que je dis !!! Parce que ça rame bien du côté de chez moi !!!)

Voilà, c'était mon petit mot du jour !

Isa

Isabulle a écrit:

Je relisais ce fil, et "non, on n'est a priori pas appelés à devenir écrivains" mais organiser une pensée en relation avec un thème, un questionnement et une clinique. Je ne trouve pas que ce soit inintéressant.
C'est même assez motivant, non ?

+ 1.
mais aussi être capable de transmettre cette pensée : l'intérêt de réfléchir sur un truc, c'est quand même de pouvoir en discuter avec d'autres - et c'est un exercice formel qui s'apprend... je ne crois pas que ça soit de l'archaïsme : y'a qu'à penser au réunions d'équipes à venir, où tous ne seront pas toujours d'accord... ou aux bouquins pénibles à lire pask l'auteur n'a pas de plan rigoureux pour guider sa démonstration...

Citation :

Autre chose, on doit dire le jour de la soutenance: "ce que j'aurai aimé intégrer, ce que j'aimerai poursuivre..." mais si on est globalement satisfait de son travail que faire?

à mon avis c'est pas tant dire ce qu'on a bien/mal fait pour dire ce qu'on a bien/mal fait, mais plutôt avoir pris suffisamment de distance avec sa production pour pouvoir en parler.

ok alors je dirai "compte tenu de mes capacités, du peu de temps qui m'était impartie et de la faible documentation que j'ai pu me procurer (dur dur de cerner la psychologie des pandas), j'aurais pu difficilement faire mieux :-)"

Isabulle a écrit:

Un mémoire c'est un exercice...
- de pensée
- d'organisation
- de réflexion, un peu (Lol !)
- de rédaction (accessoirement !!!)

Donc en gros, je pourrais réellement faire un mémoire sur la psychologie des pandas pourvu que ça reste cohérent???
Mais alors, sur quoi se base t'on pour dire qu'un mémoire vaut 8 ou 16???

Je sais mes questions sont un peu bizarre d'ailleurs j'ai du mal à me suivre moi même

Cycyriri a écrit:

Mais alors, sur quoi se base t'on pour dire qu'un mémoire vaut 8 ou 16???

Je sais mes questions sont un peu bizarre d'ailleurs j'ai du mal à me suivre moi même

En fait, il y a en gros pour la note un équilibre entre ton mémoire et la soutenance que tu en fais.

Je dirais que la note définitive dépend d'abord du plaisir et de l'enthousiasme que tu as eu à écrire sur ton sujet. Et c'est vrai, l'écriture s'en ressent !
Ensuite il y a évidemment la qualité de l'écriture. Un mémoire agréable à lire, sans fautes d'orthographe, bien présenté est déjà assuré d'avoir la moyenne.

Puis vient le choix et la pertinence du sujet, son originalité de traitement, le choix aussi des références, le maniement des concepts, l'articulation théorico-clinique... Plus le sujet est traité de manière personnelle, intuitive, nouvelle (dans la mesure du possible ! ) et plus la note peut être élevée.

Enfin, il y a la soutenance (qui peut remonter un mémoire un peu juste). Ta capacité à discuter ton travail, le questionner, le défendre aussi face à des profs qui posent des questions parfois délicates, montrer encore une fois que ce travail te tient à coeur mais en ayant pris de la distance comme l'a dit Gwenatsiaq.

Courage !

encore deux trucs :
* cette histoire d'originalité, pertinence du sujet etc... : ne te crispe pas avec, à mon avis ça n'est pas vraiment une exigence "aveugle". les profs assurent un séminaire à l'orientation quasi-identique au fil des ans : ils voient donc défiler, et acceptent, régulièrement des sujets assez similaires... et au bout de deux ans de stage/ quatre ans d'études on peut difficilement prétendre révolutionner la clinique... je pense qu'il s'agit plutôt de comment toi tu fais ton nid là-dedans, intuitions et tâtonnements théorico-cliniques compris, tout en respectant au mieux les exigences universitaires.
* la question n'est plus vraiment d'avoir la moyenne ou pas, mais d'avoir 12 ou pas (oui, je sais, je rajoute du stress, désolée) : et là, soit y'a pas d'ambiguïté c'est bon (ou pas, mais c'est plutôt rare), soit non, et les qualités académiques du mémoire et la soutenance vont faire la différence.
( et c'est là, par exemple, que dire dans quelles directions supplémentaires, ouvertes par ton mémoire, tu aurais aimé poursuivre si tu vivais dans un monde idéal avec plus de... tout ce dont tu aurais eu besoin )

(par ailleurs, il y a vraiment des gens qui font des mémoires sur la psychologie des pandas. et sans doute cohérents en plus. )

j'ai encore une question, si dans un roman je trouve un personnage franchement hystérique, ai je le droit de le mettre comme exemple dans mon mémoire?
Est ce qu'on risque de me le reprocher le jour de la soutenance parce que ce n'est qu'un personnage et pas une personne que j'ai réellement rencontré?
Aurais je le droit de faire de même avec un personnage historique (autrement dit, faire une petite interprétation parce que je trouve qu'il est un bon exemple de ce que je décris dans le mémoire, un peu comme Freud pour Doïstoievski)?

En prenant des pincettes, bien sûr, je vais pas crier le jour de la soutenance: "Untel était hystérique, d'ailleurs toute son oeuvre c'est une oeuvre d'hystérique!!!"

Quelles types de questions que peuvent poser les profs lors de la soutenance ?

si le jour de la soutenance, les profs annoncent que le mémoire n'est pas bon (genre moins de 10/20) on passe directement à la deuxième session ou il y a des démarches spéciales à faire (vu le nombre d'étudiants qui ne passe pas en première session mais directement en deuxième, comment ça s'organise? Il y a un ordre de passage?)?

Il faut avoir 12 minimum au mémoire...

J'pense qu'elle le sait, c'est pas ça sa question.
J'pense que oui, tu passes directement en seconde session, comme un rattrapage quoi.

oui, je sais mais ma question concernait le cas où on aurait une mauvaise note au mémoire (soit une note inférieure voire très inférieure à 12). Dans ce cas, on peut repasser en deuxième session mais il y a t'il une démarche spéciale à faire?

ben demander à ton jury de pas te mettre de note, pask si t'as 10 ou 11 c'est plié, ta note est définitive. tandis que défaillante, ben t'es bonne pour la deuxième session... mais surtout, dans cette optique faut aussi que t'obtiennes des conseils, avis éclairés etc... pour pouvoir reprendre là où ça pêche.
mais bon, arrête le stress, si t'a bossé ça va aller, y'a pas de raisons.

Sachez que les enseigants se sont mis d'accord pour ne laisser aller en 2eme chance que ceux qui avaient un point précis à rectifier car il n'y a en pratique que 2 semaines entre la 1ere soutenance et le 2d rendu.

c'est à dire ?
L'année dernière, j'ai eu 10. Je suis alors repassée en 2eme session.J'ai eu deux semaines pour refaire un nouveau mémoire !!