Bibliographie pour le M2

Voici une petit liste, pour occuper vos longues soirée durant l'année:

(les titres suivit d'une * sont fortement conseillés !)


Autres auteurs:
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En complement:
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Peut aider:
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si vous en avez à rajouter, n'hésitez pas

Je relance : il n'y a pas de bibliographie indiquée sur la brochure de M2. Est ce que vous pourriez nous donner en gros quelques lectures importantes qui vous ont été conseillées en cours?

(personnellement je suis surtout intéréssée par la spécialité adulte :p)

Merci d'avance!

Pour le tronc commun:
Chabert pour les méthodes projectives,
Ferenczi et les articles de Waintrater sur le trauma extreme pour le cours de Waintrater (2e semestre)
l'article de ridel sur l'euthanasie
rien de spécial pour wolf
le bouquin sur l'netretien clinique pour cyssau

Le reste, je ne me rappelle déjà plus

@ poupée : dès que j'ai 5 min, je jette un oeil sur mes cours de spé, et je t'envoie ça.

Merci beaucoup gwenatsiaq!

Cyssau, dans l'idéal, faudrait que je scanne avant de poster, alors encore un peu de patience. Donc d'abord André "traumas précoces et temporalité", parce que je l'ai sous la main... et la suite d'ici la fin de la semaine :

Citation :

[size=9]Du côté de FREUD, sinon tous, mais la plupart des écrits rassemblés dans le petit volume La technique psychanalytique, sur la psychothérapie [1905], sur les voies futures de la psychothérapie 1919], sur remémoration et répétition etc. [1914], le début du traitement [1913]. Ces textes là, peut-être pas tous, tous si vous avez le temps.
Secondairement, au moins le début de Analyse avec fin, analyse sans fin [RIP 1938] qui est un texte également sur toutes ces difficultés techniques. Et puis bien sûr, ici et là je citerai d’autres textes pour vous y renvoyer.

Deuxième auteur : FERENCZI, volume 4 des Oeuvres complètes, notamment tous les textes de la fin, des textes qui commencent à partir de 1928, 29, 30.
FERENCZI, je vous en donnerai la fois prochaine un exemple, c’est très difficile. C’est un auteur qu’il ne faudrait aborder et lire qu’après 10 années de pratique, on n’en est pas là, vous n’en êtes pas là, c’est donc une difficulté.
En même temps c’est bien sûr un auteur riche, fécond, provocant mais comme tout cela est directement lié à une expérience, pas seulement une expérience, à des échecs multiples d’expériences, il y a une grande difficulté à le lire, on peut le lire de façon naïve, ce n’est pas un auteur compliqué à lire, ce n’est pas le problème mais il y a une lecture naïve qui manque toute une série d’enjeux sous-jacents.
Vous relirez FERENCZI dans 10 ans et vous en aurez donc une autre lecture et en même temps nous sommes bien obligés de marcher sur la tête, donc nous allons le faire inévitablement.

Le problème de Freud ne se pose pas du tout dans les mêmes termes par exemple, ne serait-ce que parce que le paradigme de Freud reste fondamentalement les psychonévroses, alors qu’avec Ferenczi nous sommes sur une autre planète psychique, en tout cas différente et avec d’autres configurations et d’autres questions.
Ferenczi est un auteur pathétique par ailleurs, c’est un homme qui souffrait sans l’ombre d’un doute, personnellement, dans sa chair. Toute cette souffrance et tout ce pathétique sont aussi présents dans ses textes théoriques et cliniques. La confusion de langues, ça le connaît de l’intérieur, pas simplement comme une théorie.
Il y a donc quelque chose comme ça qui est troublant, ce qui fait que Ferenczi, si l’on peut dire, il dit tout. Il fait presque tout et il dit tout. Il y a quelque chose comme ça d’une sorte d’épanchement, c’est ça le côté pathétique de cet auteur et je vous en donnerai quelques exemples. Il essaie un petit peu tout. Dans le fond c’est quelque chose comme ça qu’il questionne : on doit bien y arriver, on doit arriver à trouver une méthode et une façon qui permettent de traiter de façon positive les traumas les plus précoces. Il ne va pas y renoncer et pour ça il tente à peu près tout et n’importe quoi.
Il y a un joli mot de Granoff parlant de Ferenczi. Granoff est quelqu’un qui a compté dans la réintroduction de Ferenczi si l’on peut dire. Granoff disait : « Nous sommes redevables à Ferenczi de ses erreurs ». Il va multiplier les erreurs et pas des petites, des choses dommageables, mais en même temps comme il les présente, comme il les théorise, comme il cherche à les penser, c’est évidemment un document, au-delà des textes théoriques, d’échecs successifs, d’essais et erreurs, d’échecs successifs mais extrêmement enrichissants pour comprendre un certain nombre de questions.

Parce qu’il écrit tout et n’importe quoi et un peu n’importe comment, Ferenczi va être refoulé et puissamment refoulé pour ne refaire surface que beaucoup plus tard.
Les héritiers de Ferenczi sont Winnicott et Balint, principalement, puis bien d’autres depuis mais fondamentalement Winnicott et Balint. Et qui est quand même remarquable quand vous lisez Winnicott, c’est que les références à Ferenczi sont quasiment absentes alors même que la continuité est évidente.
Je continue ma bibliographie, fin du volume Ferenczi.

Winnicott, Balint si vous voulez, mais fondamentalement Winnicott. Quels textes de Winnicott ? Tous ! A partir de là, c’est une boutade, choisissez ! Je veux dire que la totalité de l’œuvre, je vais quand même le solliciter pas mal, la totalité de l’œuvre de Winnicott porte sur cette clinique borderline, émane entièrement de cette clinique borderline. A partir de là, tous les textes de Winnicott, presque tous le textes de Winnicott portent sur ce champ.
Quels textes lire ? Je crois que vous connaissez les grands textes. Il me vient comme ça une énumération un peu rapide : celui sur la préoccupation maternelle primaire [1956], celui sur la haine dans le contre transfert [1947], celui sur repli et régression [1954], ce texte historique qui s’appelle considérations métapsychologiques sur la question de la régression dans la cure, il date de 1954.
Ceux-là pour la plupart d’entre eux sont dans De la pédiatrie à la psychanalyse.
Le visage, ce texte formidable extrêmement intéressant, le rôle de miroir du visage de la mère, qui se trouve je crois dans Jeu et réalité.
Vous avez aussi dans Jeu et réalité sur les phénomènes transitionnels, des textes bien connus, la crainte de l’effondrement, aussi un grand texte sur lequel je reviendrai qui me sera particulièrement utile. Je dirais s’il y en avait vraiment un qui doit être lu à tout prix, c’est certainement celui-là, par rapport à ce cours.
Et puis vous pourrez continuer, si vous n’êtes pas des familiers de Winnicott, cet auteur ne vous est certainement pas inconnu.

Quelques autres considérations, il s’avère pour ma part que je travaille depuis quelques temps sur un certain nombre de questions avec un certain nombre d’auteurs français et étrangers. Vous trouverez dans « La petite bibliothèque de psychanalyse » plusieurs volumes collectifs qui tournent autour de ces questions. Le volume qui s’appelle Les états limites, le volume qui s’appelle Transferts et états limites, le volume qui s’appelle Etats de détresse, et peut être le plus intéressant pour notre question, celui qui s’appelle Le temps du désespoir. Quatre titres dans la petite bibliothèque de psychanalyse.

Les autres indications, je vous les donne essentiellement par rapport à la question du temps et de la temporalité, ce qui n’est pas un sujet si fréquemment sollicité, en définitive. Je me tiens à quelques références, à quatre références.

LAPLANCHE, peut être que l’article qui vous intéresserait le plus –encore une fois par rapport à ce cours-, c’est un article qui s’appelle Le temps et l’autre, c’est dans le volume qui est en Champs Flammarion Le primat de l’autre, c’est dans le volume Quadrige aux PUF, où il y a le mot inspiration dans le titre.
Vous avez aussi un volume qui est paru il y a très peu de temps sous le titre L’après coup qui est la notion par laquelle je vais commencer le cours. L’après coup, notion fort complexe, très faussement simple et tout à fait essentielle, c’est un cours de 89-90 qui a été édité très récemment en Quadrige.

Trois autres références :
GREEN : Le temps éclaté, aux éditions de minuit parce que il y a des considérations en particulier sur la question de la temporalité et du registre borderline, c’est un texte confus, difficile à lire et pas très agréable, je vous le dis tout de suite. Green est quelqu’un qui ne sait pas que la ponctuation existe, ce qui est quand même très embêtant, donc il y a ce morceau compact là, mais il s’avère que dans ce morceau compact, vous avez des choses très vives, très intéressantes.

Un autre auteur qui lui par contre écrit extrêmement bien : PONTALIS, un livre qui s’appelle Ce temps qui ne passe pas, qui a été je crois repris en Folio Essais.

Et le livre de FEDIDA : L’absence, compliqué, mais pas si compliqué en Folio Essais.

Bon Assoun (pourquoi remettre à plus tard ce que tu faire tout de suite -j'vous l'demande ! ) :
* Georges Lanteri-Laura, Essai sur les paradigmes de la psychiatrie moderne, éd. du tempd, 1998.
*

Citation :

Il y a un numéro de l’évolution psychiatrique – ce doit être en 99 – sur les structures, qui évoque certains de ces aspects historiques d’un point de vue plus psychiatrique que psychanalytique. Alors pourquoi est-ce intéressant ? C’est justement dans la mesure où la psychiatrie essaye d’être explicative, qu’elle essaye de sortir de la nosographie, ce que j’appelle le découpage de gâteau, qu’elle introduit la notion de structure.

* Freud : "la décomposition de la personnalité psychique" in Nv conférences de psychanalyse, et "perte de la réalité dans la névrose et la psychose" in Résultats, idées, problèmes (je crois)
* certainement des choses intéressantes dans Assoun, Introduction à la métapsychologie freudienne.
* s'il a donné des références lacaniennes, je ne les retrouve pas, mais quand j'avais cherché les références des citations de cilou (mais je sais plus où sur le forum) j'avais trouvé les séances concernées intéressantes... [en clair demande à cilou, là j'ai la flemme ]

Donc Assoun en orientation "Adultes" ???

Isa

euh oui, désolée j'ai pas précisé, puisque je suis en adulte et que poupée y va aussi. désooolée !

vous auriez des livres pour la spécialité enfant?

En somatique faudrait bouquiner quoi cet été?

En somatique il y a l'ouvrage de P.-L. Assoun, corps et symptômes (sur lequel il fonde son cours)
Chez Desprats, rien de particulier à ma connaissance, ni chez Fr. Villa.
Vanier recommandait un petit livre "simple" qu'il a écrit > c'est, je crois, Lacan, éd. Les belles lettres (c'est un tout petit livre format poche).

Isa

ok merci

et quelqu'un pourrait nous renseigner pour la spé violence ? merci

Merci beaucoup pour toutes vos infos!!
Bon dimanche :p

pour la spé violence, il y'a déja le fameux bouquin de Max Kohn : "Traces de Psychanalyse"(il est cher et c'est un pavé mais bon...)
Pour les autres cours de violence, j'irai jeter un oeil à mes cours et je te dirai

vite fait, pour le cours de lheureux "psychose et autisme" en spé adulte :
Meltzer, Haag, et Tustin (elle cite en particulier Le trou noir de l'autisme pour ce que j'ai relu). elle a aussi publié un bouquin - j'ai pas le titre en tête.
( et à titre privé, moi j'aime toujours Marie-Christine Laznik ).

EDIT : merci isabulle pour les corrections.

Tustin, c'est Le trou noir de la psyché et Ch. Lheureux, c'est L'autisme infantile ou le bruit de la rencontre.


Isa