Cherche cas déjà étudié et impossible de retrouver le nom

Bonjour à tous

Je suis à la recherche d'un texte que j'ai étudié en TD et qui, aujourd'hui, fait écho à un patient avec lequel je travaille sur mon lieu de stage mais impossible de retrouver le nom de ce cas et donc impossible de retrouver le texte.(je ne sais même pas en quelle année je l'ai étudié!)

Ce cas concernait un jeune homme qui était passionné et qui imitait un chanteur russe bien plus vieux que lui je crois. Sa mère tentait de contrer cette "passion". Au bout du compte, le travail avec lui révélait que la figure du chanteur russe reprenait plusieurs morceaux de son histoire personnelle qu'il tentait de reconstituer grâce à cette identification.

Si quelqu'un se souvient du nom de ce cas ou si même quelqu'un a encore ce texte, j'aimerai beaucoup qu'il se mette en contact avec moi.

Merci d'avance.
Aeni

Désolée ça ne me dit rien du tout.

C'est Penot dans "Figures du déni, en deça du négatif"

Alex a écrit:

C'est Penot dans "Figures du déni, en deça du négatif"

Trop fort !!!

Isa

ça n'a pas grand chose à voir, certes, mais ça m'a fait penser à uen citation pour laquelle je voudrais aussi lancer un 'appel à témoins' :
dans Trois capacités négatives, Adam Phillips dit

Citation :

" André Green dit, dans un autre contexte, que là où il y a grief, il y a eu trauma "

ça dit quelque chose à quelqu'un ?

(et ouais, dac avec isa)

Mais tu cherches quoi ? Tu donnes le nom d'un auteur et le titre de son ouvrage - et tu sais à propos de quoi...


Isa

ben quel est cet autre contexte précisément ...
désolée si je n'étais pas claire. la citation m'intéresse, j'aimerais bien lire le texte dont elle est "extraite" - et cette référence-là, phillips ne la donne pas, hélas !

EDIT : je ne suis pas une grande fan d'andré green, je connais donc très peu ses écrits (comme c'est poliment dit )

Il est possible que ce soit dans "La mère morte" (quoi que l'ayant lu à de nombreuses reprises... - en regardant sur "Gouglee", les clefs "grief" et "trauma" peuvent renvoyer à A. Green et à ce texte - vraiment génial, je pèse mes mots !!!)
Donc l'autre "contexte" c'est peut-être "La mère morte"...
Car dans le syndrome de la mère morte il y a évidemment traumatisme ++ et grief... si on veut dire ça comme ça...
Ca te semble possible ? (au regard de ce que Phillips développe ? ...)

Isa

bah aucune idée : je ne l'ai pas lu... le seul que j'ai lu c'est un truc sur les états-limites, dans la petite bleue d'andré... et je suis raisonnablement sûre que ça n'est pas dans celui là.
je vais jeter un oeil.

Phillips en parle à propos du fait d'être ou non un embarras, en lien avec winnicott notamment :

Citation :

"(...) Mais si c'est le cas, l'enfant doit, pour survivre, assumer d'être un embarras et persister face à l'impatience, à l'exaspération, au contournement. Et ainsi, chaque fois que nous nous mettons à être un embarras (ou que nous nous rendons compte que nous évitons de l'être), c'est qu'un besoin n'est pas reconnu, pas satisfait - André Green dit, dans un autre contexte, que là où il y a grief, il y a eu trauma. Dans ce cadre, être incapable de se plaindre reviendrait à avoir aboli sa propre histoire. L'embarras et le manque vont de pair, même si nous souhaiterions qu'ils fussent séparés." [ p.21]

Oui... Lis "La mère morte" alors.
L'enfant se ressent comme un embarras et besoins pas reconnus ni satisfaits car la mère n'est pas là (dépressive, rejetante - selon...)
Pas là pour celui qui est là...
Le "père" de Peter Pan en est un bon exemple. Il avait perdu un petit frère et sa mère sombre dans une sorte de "mélancolie"...
Beaucoup à dire à son sujet...
J'ai connu quelqu'un dont la mère était si absente - ça fait quelqu'un d'absent à son tour... Non internalisation d'un objet premier... C'est terrible. Il y a bien un manque essentiel...
Oui, dans "La mère morte" tu capteras cet indicible du rejet de l'autre - perçu comme tel en tout cas - et peut-être bien tout à fait "réaliste"...

Isa

bah, ça sera de toute façon pas mal que je me fasse une idée sur ce texte, puisque j'en entends souvent du bien. même si je me méfie des raccourcis liés aux états dépressifs maternels depuis que j'ai vu un film sur ce sujet, commenté par Laznik.
ceci étant, c'était l'articulation grief-trauma au sujet de laquelle je me questionnais - ça me semblait assez radical comme lien, en tout cas dit comme ça, et donc je suis curieuse de la façon dont il est construit par green - ou de l'extrapolation opérée par phillips ?

souvent les liens abusifs ce sont les commentateurs qui les font, pas les auteurs
green n'a pas écrit si une mère est dépressive son enfant deviendra ci ou ça...
et c'est une lecture intéressante en effet, mais dense.


(et ptete qu'on peut diviser là?)

Alex a écrit:

C'est Penot dans "Figures du déni, en deça du négatif"

Oh ! Quel pro !!! un grand merci ! maintenant je vais partir à la recherche du texte !!!!

Merci Merci Merci !!!!

De rien!
J'ai bossé ce cas clinique de Penot pour mon mémoire de M1, c'est pr ca que je connait!