L'analyse des étudiants en psycho

...

Juste pour rebondir une petite boutade ; étrange cette histoire d'inné-psy (inépsie)

je me demande quand même comment on peut avoir la prétention de soigner des gens sans mettre le nez dans ses propres zones d ombre?

MDr mettre son nez dans une zone d'ombre c'est très anal tous ça

Jack_Addi, je te trouve trés agressif ... je dois te hérisser avec mes théories d'ignarde en début de formation, alors que toi, tu es diplomé et actif, tu as la légitimité de tout ça... ok, mais bon, pourquoi toujours tant d'ondes négatives dans ce milieu ?? J'ai l'impression d'avoir dit la plus grosse bêtise de la Terre...

Tu vois, j'aime la psychanalyse, j'en suis passionnée (et oui, naïve, puérile, infantile et tout ce que tu veux certes), mais les querelles de ce genre, comme toutes celles de ces pseudos "castes" psychanalytiques d'orientation ceci ou cela, qui dit qu'il faut faire ceci ou cela, qu'il faut bannir ceux là, ça me gave vraimen !!!
Il est pas question de détenir une vérité, je trouve ça idiot, surtout quand c'est fait de façon offensive comme ici... J'ai sans doute été maladroite dans mes propos (pêché de jeunesse, n'est-ce pas ?), notamment sur l'écoute "innée", mais je voulais juste parler avec mon coeur et mes ressentis. Désolée si je suis une ineptie pour la profession, mais j'en ai ras le bol de ces carcants qu'on impose comme une religion.

Et sache par ailleurs que c'est ma vie personnelle de faire ou pas une analyse, et peut être même que j'en fais une, tu sais, que malgré mon jeune âge et mon infantilisme, j'ai fait un certain cheminement personnel qui n'est pas des moins douloureux, alors ne porte pas de jugement comme ça s'il te plait.
Venant de psy, je trouve que tout ça manque d'humanité...

Citation :

On doit travailler avec le repérage du contre transfert en clinique analytique... Reste encore à être suffisement au clair avec soi pour pouvoir le faire sans risquer des dérapages bien casse-gueule... Un clinicien qui utilise les concepts psychanalytiques et les techniques qui en découlent sans avoir fait l'expérience du divan fait courrir un risque à ses consultants en thérapie !

J'ai une question qui est peut-être naïve ou au contraire très profonde (tant qu'à faire ! ) : est-ce que l'important c'est d'avoir fait un travail analytique (divan ou face à face) ou est-ce que c'est uniquement d'avoir fait la fameuse cure type (toute en or massif, sans la moindre trace d'un alliage avec du cuivre)
Finalement derrière cette interrogation je me demande ce qu'apporte une thérapie analytique en face à face ou une cure. Quelles sont les différences? Quelles sont les éventuelles complémentarités ? Voilà, tout ça me semble assez compliqué et subtil. Si certains ont des avis, des pistes pour enrichir mes réflexions, ce serait fort sympatique.

jisee a écrit:

Juste pour rebondir une petite boutade ; étrange cette histoire d'inné-psy (inépsie)

Jisee est Ferenczien. Quand il était bébé, il était déjà un bébé psy. Maintenant, on sait d'où vient sa vocation.

Sinon, une question : si on veut devenir psychologue clinicien et psychanalyste, faut-il faire une analyse avant/ pendant ses études de psychologue clinicien, ou faut-il laisser mâturer dès qu'on est psychologue clinicien (donc après les études dans ce cas) ?

laura,
Arf, c'est souvent le cas de ce genre de topic qui touche, quelque soit notre position, des choses très personnelles, ça part dans l'affectif (car ça nous touche de prés) et des réactions qui peuvent devenir agressives. Et tu en as fais les frais ce qui ne fait jamais plaisir. Donc, essayons maintenant, de continuer ce débat de manière zen en prenant en compte que derrière l'écran et un dispositif, il y a un être humain.
Jack, je comprends qu'en tant que professionnel très attaché à une Ethique que je partage également, ce sujet ait quelque peu suscité des réactions emportées (c'est ce qui arrive avec ce qui nous touche à coeur), mais il faut faire attention à l'effet de son discours sur les autres (je sais pas facile).

Citation :

Sinon, une question : si on veut devenir psychologue clinicien et psychanalyste, faut-il faire une analyse avant/ pendant ses études de psychologue clinicien, ou faut-il laisser mâturer dès qu'on est psychologue clinicien (donc après les études dans ce cas) ?

Il n'y a ni recette ni impératif à suivre. Si tu te sens en avoir besoin pour toi, fais-le sinon ne le fais pas par rapport à un métier.

En tout cas il n'y a pas de honte à prendre son temps

Merci jisee, un peu de douceur dans ce monde de brutes !
J'ai juste horreur des conflits (ah ah, à analyser, je sais )

J'ai sans doute eu des paroles maladroites et eronnées, désolée, mettez ça sur le compte du péché de jeunesse !!

Pour reprendre ce dont a parlé Jack_Addi, la question est vraiment "peut-on devenir psychologue clinicien sans avoir fait d'analyse?", mais vraiment au sens propre du terme.

Là où je suis, c'est très simple, le débat qui se fait jour ici n'a pas lieu. Si on a pas fait d'analyse et qu'on veut devenir psychologue clinicien, on a aucune crédibilité. Et c'est l'avis du collège des psychologues de tout le département, donc je pense qu'il n'y a pas que là où je suis que c'est le cas.
Donc inutile de dire qu'à moins de bien savoir mentir, ou peut-être un peu de chance, les possibilités d'avoir un poste de psychologue clincien sont très minces. Surtout quand on connaît la situation du marché...
Finalement c'est effectivement très simple: sans analyse, où on trouve un poste où la psychanalyse n'a pas sa place ou...on ne trouve pas de poste.

C'est en tout cas ce qui ressort de mes lieux de stage, maintenant je vous invite à infirmer ce que je dis si cela fonctionne autrement là où vous êtes.

Citation :

Finalement c'est effectivement très simple: sans analyse, où on trouve un poste où la psychanalyse n'a pas sa place ou...on ne trouve pas de poste.

Sauf que vu le faible nombres de postes en clinques classiques, les psys son obligés d'aller dans d'autres types de terrains où la psychanalyse n'est pas attendu.

Encore une fois, psychologue clinicien et psychothérapeute ce n'est pas la même choses:

si un psychologue clinicien peut avoir une fonction de psychothérapeute (psychothérapie de groupes et individuel) il a aussi d'autres fonctions: test, evaluation, diagnostique, bilan, soutien, accompagnement, animation de groupes de préventions. Or pour ces derniers l'analyse n'est pas nécessaire

ngjgh

les tests sont souvent normés (tu va me dire que peut-être pour les projectifs il faut faire la part des choses, et un travail sur soi est nécéssaire: c'est sans doute vrai) et le but est trés souvent l'évaluation. Pour des missions comme l'animation de groupes de préventions, c'est l'expérience du groupe et de l'intuition qui prime.

je voulais juste préciser que la thérapie n'est pas notre seule fonction: y a aussi le soutient, l'accompagnement. regarde le détail, des missions de là où ça recrute le plus pour les psys et tu vera que la formation analytique n'est pas nécessaire.

Finalement, plus besoin de divan pour parcourir ses mondes intérieurs. Voilà la solution :
http://www.nybreds.com/breeding/registry_images/freud.html

gjhfge]

rassure-toi on a d'autres choix que le libéral ou les hopitaux.