Cette phrase du site internet de Paul Auster qui porpose des psychanalise en ligne (site web proposéé par Chichi) me fait tilter.
"Saviez-vous que la première "psychanalyse en ligne" de l'Histoire date de Freud ? Il s'agit de l'échange de courrier qui a eu lieu entre
Sigmund Freud et le docteur Fliess."
Je suppose que ce mec compte surement devenir le meilleur ami de ces patients, juste dans l'imaginaire, en supprimant tout contact physique,
toute identification corporelle et toute sociabilitée normalement compris dans le prix d'une thérapie, surtout d'une psycho-thérapie.
A cela, je ne peux m'empecher de réagir. La psycho est pourtant, à ma connaissance un moyen de se sentir mieux avec le monde qui nous
entoure.
Je suppose le risque, celui de recréer une sécuritée imaginaire face au monde, qui risque de "sauter" à la moindre altércation. De créer des
psychotiques : maladie cybernétique par définition?
Le psychisme humainoïde à pourtant besoin de ressentir cette chaleur ou empathie. Privée de toute cette dimension corporelle et limite
animale, l'homme ne risque t'il pas de se mettre à imaginer la réaction de l'autre plutôt que de la ressentir spontannément? N'y a t'il pas
un risque de faire naître des hyper sensibles : déshabitué à subir l'attraction d'un corps sur un autre?
Par contre, pour l'orthographe
Hum, cette phrase aussi attire mon attention :
"Bien gérer sa vie, c'est refuser d'entrer dans le cercle vicieux de l'urgence. La bonne gestion demande de prendre du recul ..."
Comment compte il s'y prendre? Faire réflechir et penser la personne à sa vie, si je comprend bien. Ce point là me semble plutôt de bon
augure, qui prend toujour assez de recul?
Je pense donc que ce genre de thérapie s'applique BIEN aux mères de familles ou retraités ou jeunes adolescents en mal de communication, ou
alors comme complément de thérapie.
Mais seul, je ne pense pas que ce soit probant et surtout "pro". Je conclus que cette proposition à l'apparence d'une aubaine mais que ce
n'est qu'un partie de ce qui est seuvreur en ce monde (reflexion puis vécu).
De plus, si il ne s'agit que de prendre du recul, je dirais que certaines radios proposent déja un échange plus adapté et moins
"médicalisant" (aliénant?)... je cite Skyrock, parceque c'es bien la radio la plus "ouverte" sur le problème de la sexualitée et qui aide (ou
a aidé), je le pense nombres de jeunes ados boutonneux perdus dans "Ce que c'est" et les a prioris sociaux, personnels ou traumatiques.
Intégrer une bande de pote ou aller dans des lieux d'échange (ateliers d'art, cours de Yoga...) se substitut parfaitement à ce que propose
M.Paul Auster.
MAIS, il offre un substitut à la violence (je suis sérieuse) des relations sociales et la porte de sortie nomée loin de l'obligation de la
reconnaissance sociale .
Ensuite, de quelle nature est cet essentiel qu'Auster propose ?
Je cite : "Moins de démarches et plus d'efficacité, c'est une nouvelle forme de relation qui s'annonce, une relation tournée vers
l'essentiel"
Le psychisme est l'essentiel. Dans un sens égoïste au premier abord je dit. Mais à un second regard, il me semble que c'est plus de l'esprit
de "consomation" ou de "vulgarisation", de "commerce" teinté de Fordisme. C'est dans l'esprit de la société, on le dit, redit, répète et
re-répète souvent.
Quand j'ai commencée ma psychothérapie, "on" m'a dit que de payer et que de faire l'éffort de venir était un premier pas vers la MOTIVATION.
Ré-infantilisation du (désormais plus) patient, nouvellement consomateur ? Ou Déculpabilisation de pseudos pauvres et infirme de temps et
d'investissements SERIEUX?
Pour enchaîner sur les conditions de paiement, le prix est supérieur à la moyenne d'une consultation (75,00 €).
Et enfin, quel est votre avis sur ce :
"Questionnaire psychologique : Votre bilan de personnalité complet + 1 mois de psychanalyse en ligne"
Un forfait qui laisse à la personne le droit de se voir psychologiquement. Sous quelle forme? Personnellement, la première année de L1 m'a
fait passée par toutes les maladies mentales de mon dictionnaire ! Mais quelle horreur de me voir décrite à la "Elisabeth Von R", ou à la
"Emmy"... Surtout que de derrière son clavier, le clapoteur peux bien plus facilement mentir.
Bref. Je pense que ceci est un bon gros CACA.
Pour les commentaires du lien donné par Clémence Poï Poï Poï, j'aurais bien repris ce qui me fait ressortir ce qui suit, mais ce soir, je
suis flemmarde du clavier.
Premier commentaire.
Il me semble qu'une psychanalise doit laisser le patient incuber son problème, le laisser "souffrir" pour pouvoir y fixer son esprit, puis
l'écouter, l'orienter et le laisser partir décanter.
L'obligation est une résistance qui aide l'appareil psychique à fonctionner. Si tout sort tout de suite, cela soulage, certe, mais ne permet
pas d'en peser TOUTE la concistance et donc de s'y atteller. Le psy est là pour soutenir, pas pour faire du laxisme et se laisser écraser par
les billets. Il en est de même pour "l'obligation", premier maillon de la prise de conscience enfantine.
Après, cette personne conclue en nous parlant de dépression. Elle nous informe que le traitement ne lui est plus necessaire et que c'est pour elle une véritable réussitte.
A la vue de cette conclusion, je pourrais changer de point de vue. J'yy entend qu'en la personne du e-psy. elle à pu recevoir des répliques et des attitudes qui lui ont permises de se rééquilibrer. Que ces discussions ont placés de bons automatismes mentaux contre la dépression, je suppose le fait de savoir qu'elle peux "se vider à toute heure". C'est en éffet rassurant d'avoir eu cette possibilitée et d'avoir pu se sevrer de cette possible peur d'être seul.
Second commentaire.
Cette personne aurait dû faire les tests disponibles sur "Yahoo", ou faire une étude "Kharmaique", ou faire étudier sa "carte du ciel" celà lui aurait couté moins chèr et aurait pu l'instruire autrement de ce qu'il est, dans sa glabalitée et non juste sur sa facette psychologique et fonctionnelle.
Troisième commentaire.
Dans le cas de cette personne ci, je pense que le travail préalable avec son premier psy, lui as fournis de bonnes bases pour un e-travail sur sois.
Bref, je ne vais pas en faire plus, cela devient lassant.
Donc, à voir, cela dépend de la personne. Mais ce n'est que mon avis. Je suis pour le contact empathe, la dimension, "regardez autour de vous M. mon patient, le monde vous appel, j'en suis la preuve VIVANTE".
Je pense qu'avant de pouvoir trancher l'éfficacitée de cette technique, il faudrait avant tout la tester. Ce n'est que quand on se pense hystérique que l'on comprend l'hystérie
Bien à vous et bonne journée.
Sujet: Re: La psychologie par internet... 
Lun 06 Nov 2006, 4:59 pm
