Code de Déontlogie des Psychologues et Paris 7

Bonjour!

Je ne sais pas trop où poster... donc j'ai fait amstram gram... et je suis tombée là...

Bon, en fait, j'ai un problème...
Voilà, je suis en L2 à P7 et j'ai fait ma L1 à Toulouse II.

La formation est vraiment différente à Toulouse .
Nous avons eu en première année une UE : Champs et Métiers où on rencontrait des proféssionnels(en CM). Et en TD, on a notament étudier le Code de Déontologie des Psychologues ainsi que le Code de Conduite des Chercheurs.

Apparament, ici, à P7, vous ne voyez pas ce code (celui des psy) en L1...
En L2, on ne nous en parle pas non plus apparament...
Alors ma première question est : est ce qu'on va nous en parler? En L3, M1, M2?
En tout cas avant qu'on ait notre diplome?

Parce que c'est là que ça me pose problème.
Si certain(e)s l'ont étudié, alors vous savez ce que dit l'article 27...
Je ne veux pas faire ma chiante, la fille qui cherche la petite bête et tout!
Mais cet article dit :

"L'enseignement de la psychologie à destination des futurs psychologues respecte les règles déontologiques du présent Code. En conséquence, les institutions de formation :
- diffusent le Code de Déontologie des Psychologues aux étudiants dès le début des études ;
- s'assurent de l'existence de conditions permettant que se développe la réflexion sur les questions d'éthique liées aux différentes pratiques, enseignement et formation, pratique professionnelle, recherche."

Il me semble quand même que le début des études c'est quand même L1/L2 L3 maxi... no?


Ya un autre truc aussi...
C'est par rapport à l'examen.
Si j'ai bien tout compris, (je vais prendre l'exemple de la L2), on a 6 UE (relatives à la psycho, c'est à dire je mets de coté la culture G et la langue):
- psychopatho
- psychanalyse
- psycho clinique
- psycho du fait social
- psychométrie
- bio

Mais en fait on est interroger que sur 3 à cause du "tirage au sort".
C'est bien ça?
Bon, déjà perso (je pense que vous aussi) ça me dérange pas mal.
J'ai pas trop suivi pourquoi on en est arrivé là à P7, je sais que c'est à cause du LMD et sans doute beaucoup à cause du manque de moyens.
Mais là aussi, c'est moins flagrant, mais ça pose un problème au niveau du Code de Déontologie.
Le dernier article dit :

"La validation des connaissances acquises au cours de la formation initiale se fait selon des modalités officielles. Elle porte sur les disciplines enseignées à l'université, sur les capacités critiques et d'auto-évaluation des candidats, et elle requiert la référence aux exigences éthiques et
aux règles déontologiques des psychologues."

Ca sous entend "toutes les disciplines enseignées" no?
Enfin moi je le vois comme ça.


Bref, peut être que je me trompe sur toute la ligne, peut être qu'en fait vous avez étudié le Code en L1 mais que vous aviez oublié...

Voilà, ce post est très long, mais je voulais avoir votre avis, pour savoir si vous voyez les mêmes choses que moi.

Sur ce, bonne après midi!


PS: pour ceux qui veulent le lire ou le relire, voici le Code de Déontologie des Psychologues:
http://www.psychologues.org/modules/news/article.php?storyid=57

En L1 on a eu un cours avec Monsieur Samacher si je me souviens bien, intitulé : Profession du psychologue clinicien (ou un truc comme ça :p) et on a parlé du code de déontologie, sans pour autant le décortiquer mais en étant invités à le lire bien sur.
En ce qui concerne le tirage au sort, on a essayé de le faire passer à la trappe l'année dernière mais ils s'y sont opposés. On a quand même pu obtenir le droit de savoir sur quoi on allait être interrogés la veille de l'examen (Ex : 1ère partie de l'alphabet amphi X1 : Psychanalyse - 2ème partie de l'alphabet amphi X2 : Psychopathologie)
Il est évident que c'est une aberration et qu'on préfèrerait être interrogés sur toutes nos matières :S

le nouvelle liste d'élus que quelques uns d'entre nous vont présenter va tenter de trouver une meilleur solution que ce tirage au sort au sein de la commission pédagogique où - grâce aux efforts des élus sortants - nous auront le droit de siéger (si vous nous élisez bien sur ) cela s'annonce un dur combat et nous auront besoin de tous les soutiens possibles car rien ne se fera si chacun râle dans son coin sans se mobiliser. Nous reviendront vers vous quand le temps sera venu mais j'espère apporter une petite lueur d'espoir (pas pour cette année mais) pour l'année 2007-2008.

Pour ce qui est du code de déontologie dans ma promo M. Samacher avait beaucoup insisté dessus et les questions au partiel de DEUG1 portaient sur quelques uns des articles les plus importants. Dommage en effet que les étudiants de L2 aient zappé cette part importante de notre profession... Qui remplace M. Samacher (qui est retraité il me semble...)? En tous cas vous aurez des piqures de rappel lors de vos stages, supervisions, séminaires et bien sur en M2pro. Mais que cela ne dispense aucunement les nouveaux venus de télécharger le code de déontologie, de le lire attentivement et d'y revenir de temps en temps.

En tous cas merci à toi Louise de nous le rappeler et si ça ne te érange pas je me permettrais de reprendre à mon compte quelques uns de tes arguments lors des prochains conseils d'ufr

Cilou a écrit:

Qui remplace M. Samacher (qui est retraité il me semble...)?

En L1 l'année dernière, pour le cours de "profession du psy cli", on a eu Mr Mouras.

et il ne vous a pas parlé du code de déontologie????

Cilou a écrit:

et il ne vous a pas parlé du code de déontologie????

Très vite fait, genre 5 minutes ...

ui c'etait presque inexitant dans son discours...

Moulinette a écrit:

Cilou a écrit:

et il ne vous a pas parlé du code de déontologie????

Très vite fait, genre 5 minutes ...

Pour moi, c'est grave. Surtout pour notre profession...

euh qqun a le lien pour le telecharger ce code?

thedarksnoopy a écrit:

euh qqun a le lien pour le telecharger ce code?

Tu peux le trouver un peu n'importe où...
Et j'avais donné ce lien :
http://www.psychologues.org/modules/news/article.php?storyid=57

Voilà

Qu est ce que c est le "tirage au sort"? je suis L1, et personne ne m en a parle. cat

Je relance le sujet. Il y a actuellement une refonte du code déontologie, sur laquelle bossent plusieurs associations de psychologues.
Quelqu'un vous en a t'il parlé à la fac?

Non jamais, du moins pas notre promo. J'attends de voir un peu cette année, c'est vrai que j'ai lu ce code par curiosité sur Internet mais sinon j'en aurais jamais eu des échos.

Lucie a écrit:

Je relance le sujet. Il y a actuellement une refonte du code déontologie, sur laquelle bossent plusieurs associations de psychologues.
Quelqu'un vous en a t'il parlé à la fac?

A Paris 7 on ne m'en a pas parlé!
Par contre, à Toulouse on nous en avait parlé!
Mais, malgré l'info, je ne cherche pas à savoir qui veut changer quoi...
Peut être que si je me concentre un peu, j'arriverai à me rappeler sur quoi certains psy n'étaient pas d'accord avec ce code... Lol!

Le code de déontologie? on s'en fout. Ca brasse des évidences (respect, etc) et enfonce des portes ouvertes. C'est clair que si t'es psychologue tu vas pas violer tes patients ou balancer des infos sur eux à tout le monde. Ca va de soit.
Je l'ai vu looooonguement avec Samacher en DESS (Master II) et franchement j'ai rien retenu et ça ne m'a rien apporté du tout pour mon boulot. Voir le code de déontologie à l'université ça fait partie de cette masturbation intellectuelle propre à l'UFR de psycho de Paris 7 que je critique depuis longtemps, UFR bien plus préoccupée par les textes que la pratique (cf l'importance du stage en DESS qui, malgré le fait qu'il occupe 2 journées par semaine, se valide par un simple mot dans le carnet de stage...).

Le code de déontologie équivaut au réglement interieur à l'école ou au boulot. Un gros papier qu'on fout dans un tiroir et qui ne sert pas à grand chose.

Moi je trouve pas ça inutile. Exemple: La psychologue de l'institution dans laquelle j'éffectuais mon stage l'année dernière retranscrivait mot pour mot ses entretiens avec les patients et les mettait dans leur dossier. De ce fait toute l'équipe avait accès au contenu très précis de ce qui s'était dit dans ces entretiens.
Que dit le code à ce sujet ? Doit on jouer la transparence vis à vis de l'équipe des soignants ou un psychologue doit il toujours garder pour lui ce que lui disent ses patients ? Et dans ce cas, peut être aurait il mieux valu qu'elle fasse des résumés succints...
Qu'est ce que vous en pensez ?

Si ces notes sont écrites pour le bien du patient je vois pas le probleme. Mieux vaut que le reste de l'équipe en sache le plus sur lui pour mieux travailler avec lui non? Après retranscrire mot à mot un entretien est un travail fastidieux et je pense que peu de psy le font.
Tant que le psy balance pas des infos à des gens qui ne sont pas soumis au secret médical je ne pense pas qu'il y ait quelque chose à redire.

P'tit Praince, je t'invite à (re?)lire le titre 1 "Principes Généraux", article 1 : "Respect des droits de la personne" :


"1/ Respect des droits de la personne :
Le psychologue réfère son exercice aux principes édictés par les législations nationale, européenne et internationale sur le respect des droits fondamentaux des personnes, et spécialement de leur dignité, de leur liberté et de leur protection. Il n’intervient qu'avec le consentement libre et éclairé des personnes concernées. Réciproquement, toute personne doit pouvoir s'adresser directement et librement à un psychologue. Le psychologue préserve la vie privée des personnes en garantissant le respect du secret professionnel, y compris entre collègues. Il respecte le principe fondamental que nul n'est tenu de révéler quoi que ce soit sur lui-même."

je crois PP que le plus important c'est que t'as souligné à juste titre que c'était des évidences et des portes ouvertes. Ce qui est assez juste. De plus Ciou, ce n'est pas un texte qui va empêcher un psy de faire ce qu'il veut.

Lou is watching you a écrit:

P'tit Praince, je t'invite à (re?)lire le titre 1 "Principes Généraux", article 1 : "Respect des droits de la personne" :


"1/ Respect des droits de la personne :
Le psychologue réfère son exercice aux principes édictés par les législations nationale, européenne et internationale sur le respect des droits fondamentaux des personnes, et spécialement de leur dignité, de leur liberté et de leur protection. Il n’intervient qu'avec le consentement libre et éclairé des personnes concernées. Réciproquement, toute personne doit pouvoir s'adresser directement et librement à un psychologue. Le psychologue préserve la vie privée des personnes en garantissant le respect du secret professionnel, y compris entre collègues. Il respecte le principe fondamental que nul n'est tenu de révéler quoi que ce soit sur lui-même."

mais où s'arrête le secret professionel quand tu bosses dans une structure "psychiatrique" au sens large du terme où chaque membre est tenu au secret professionnel? Dans ces cas là tu parles à personne des patients. Super la structure et le travail d'équipe!

Je n'ai pas assez de "matières" et d'experiences pour parler. Je ne suis qu'en L3 et je n'ai toujours pas de stage!
Je laisse donc les grands sages de ce forum en parler!

Je reviendrai en parler quand j'aurai plus d'experience!

Le premier reproche qu'on fait aux psys c'est de trop s'obstiner à ne pas parler ou à rester dans le flou en équipe. Le tout c'est que le patient sache que l'on va parler de lui en équipe. Après on pourra rétorquer qu'il suffit de rester un peu flou, de ne pas trop rentrer dans les détails. Certes, quand c'est possible, oui. cependant, lorsque l'on doit justifier d'une orientation ou d'un diagnostique, il faut le justifier avec du concret.

Pas faux.

Je pense que le but de cet article est de rappeler au psy (comme ça a été fait pour le corps médical y'a qq temps avec la loi de 2002 (je crois)) que le patient existe, qu'il faut le prendre en compte, lui expliquer ce qui se passe de manière à ce qu'il comprenne, etc. et pas se contenter de parler de lui: il faut aussi lui parler à lui, concernant ses soins.

Clémence Poï Poï Poï a écrit:

Pas faux.

Je pense que le but de cet article est de rappeler au psy (comme ça a été fait pour le corps médical y'a qq temps avec la loi de 2002 (je crois)) que le patient existe, qu'il faut le prendre en compte, lui expliquer ce qui se passe de manière à ce qu'il comprenne, etc. et pas se contenter de parler de lui: il faut aussi lui parler à lui, concernant ses soins.

Oui, c'est vrai. Encore faut-il que le patient puisse être réceptif (et non dans un état "neuroleptoïde", si vous voyez ce que je veux dire). Et il faut que le patient ait cette volonté d'être réceptif... ce qui est loin d'être toujours évident.

Le problème des dossiers est pourtant assez délicat dans les cas heureusement rares où le patient en vient à faire des passages à l'actes judiciairement répréhensibles, ou dangereux (suicide, agression...), que la justice a vent du suivi psychologique de la personne incriminée et qu'on vient demander des comptes au psy qui est rendu responsable de la non maitrise de son patient et risque des condamnations.