[Mémoire] Rédaction d'un cas clinique

Oyé oyé camarades de galère...
je suis en train de m'arracher les cheveux!

Je voulais introduire un cas clinique, l'histoire d'une jeune fille qui écrivait des fictions en lien avec son histoire familiale (ça me paraissait pertinent vu que je parlais de l'élaboration de l'histoire familiale justement par l'écriture! ça tombe bien...). Le problème c'est que j'ai l'impression de faire une mini note clinique dans mon mémoire! A la fois, il me semble que l'exemple est vraiment pertinent et à la fois je ne peux pas m'en servir si je ne rapporte pas des éléments d'anamnèse! Résultat j'en suis à... presque 4 pages et je n'ai pas tout à fait fini! A votre avis, ça pose problème ou pas ? Comment vous avez fait vous si vous avez introduit des exemples cliniques ?

Il faut résumer au maximum. Il ne faut pas viser à être exaustif. tampis si tu fais un peu des raccourcis et que pour ça tu change un peu ton cas. Le principal c'est que ça serve ton argumentation, que ça illustre un point précis de ton développement; il faut compter au maximum un ou deux petits paragraphes. Il ne s'agit en fait pas d'une note clinique mais d'une vignette clinique.

Tu peux aussi utiliser un même cas pour illustrer plusieurs points de ton argumentaire et dans ce cas tu peux scinder ta vignette clinique en plusieurs parties que tu intègre au cours de ton récit. c'est tout ce que je peux te dire.

Sinon tu peux certainement le mettre en annexe mais ça je suis pas sûre. Bon courage

une copine de galère

Ben écoute, mon "avis" ne va peut-être pas beaucoup t'aider...
Je suis en séminaire chez Mme Pinto et pour elle il faut associer théories (psychanalytiques ou autres - peu importe ici) et clinique (la théorie ne devenant "vivante" que dans la clinique > pas forcément évident quand tu rédiges quelque chose mais son point de vue me parait défendable ++.
Il est vrai que J. Pinto est une femme pratique qui ne se perd pas dans des nuages théorico-théoriques !!! Ce à quoi j'adhère totalement ! Fin de l'incise !!!).

Donc - forcément j'ai développé en fonction des thèmes privilégiés dans la question générale (je n'ose pas parler de problématique en l'occurrence...) des "dires" des personnes que j'ai "interrogées" (il s'agit davantage de "terrain" que de clinique en ce qui me concerne - mais peu importe).

Alors ça m'a tracassé toute l'année parce que je me disais que c'était une sorte de note clinique à "plusieurs têtes" (Lol !) > et en somme ce peut être un peu ça d'une certaine manière, et pas, puisque s'intégrant dans un ensemble qui tend à vouloir démontrer quelque chose.
Et c'est bien justement ce que tu fais, non ?

Alors bien entendu tout dépend de l'approche de ton directeur de recherches - mais si l'on admet comme Mme Pinto que c'est un travail de "psychologie clinique" et qu'il doit aussi renseigner à ce titre de nos "capacités cliniques" - ce qui ne me semble pas stupide du tout > alors je trouve que des "cas" exposés d'une façon x pour étayer ton hypothèse - ou tout simplement l'illustrer, ça me parait être fondé.

Total > il me semblerait - à moi... - que d'illustrer ton propos par ce cas est intéressant. Mais bon... Comment savoir en fonction de ton prof ?

Voilà... Isa.
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Je viens de lire le message de Cilou > oui aussi.
Souvent c'est en effet plutôt des "vignettes" cliniques peuvent illustrer plusieurs aspects de ton argumentaire.

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Il faut pas oublier que dans la psychanalyse qui influence la psychologie clinique sur ce point là (et pas uniquement): La théorie découle de la clinique. En fait le bit de mémoire est de montrer comment tu théorise à partir de la clinique: donc c'est bien ta sensibilités cliniques qui attend d'être utilisé.

Cilou tu as la même directrice de séminaire que moi... Je ne sais pas ce que tu en penses mais il me semble qu'elle aime beaucoup BEAUCOUP la théorie! Ce n'est qu'à l'avant dernier séminaire que j'ai entendu personnellement qu'on pouvait introduire un cas clinique.

Je n'ai qu'un seul cas clinique vraiment pertinent à introduire. Le fait est que presque tous les adolescents que j'ai vu au cours de l'année tiennent un journal intime ou écrivent de manière plus générale, mais une seule m'a fait lire ses textes! Et avant de présenter ses textes, je dois faire l'anamnèse, comme elle s'inspire de films pour écrire, je parle des films, bref ça n'a pas de fin!

Il est clair qu'un apport clinique est essentiel au mémoire, je ne compte en aucune façon supprimer mon cas, mais je m'inquiète juste de la longueur en fait... Je vais essayer d'envoyer un mail à ma directrice de séminaire pour avoir son avis et dans le doute je vais essayer de réduire au maximum de façon à être concise, mais ce n'est pas gagné!

jisee a écrit:

+1
Il faut pas oublier que dans la psychanalyse qui influence la psychologie clinique sur ce point là (et pas uniquement): La théorie découle de la clinique. En fait le bit de mémoire est de montrer comment tu théorise à partir de la clinique: donc c'est bien ta sensibilités cliniques qui attend d'être utilisé.

Pour rebondir là dessus, j'avais eu l'impression que pour le mémoire de M1 l'attente n'était pas la même que pour celui de M2 (où vraiment on montre la façon de se positionner en tant que clinicien et de penser des situations avec des outils théoriques assimilés)
J'avais assisté à de nombreuses présentations de séminaire, y compris une présentation généraliste faire par Benslama et j'avais vraiment eu l'impression qu'on pouvait choisir un sujet qui nous questionnait indépendamment de nos expériences cliniques. Et là, depuis un ou deux mois (y compris avec mon prof de séminaire) je sens un glissement général vers la clinique.

Alors ma question c'est, quel est finalement le but du mémoire de M1 ? Est-ce qu'on doit penser une question avant tout théorique qu'on peut éclairer de temps en temps avec du matériel clinique et les interrogations qui en découlent ? Voilà, je suis un peu perdu car, comme assez souvent à l'UFR, les différents enseignants et responsables ne sont pas tous sur la même longueur d'onde (me semble t-il).

je pense en fait qu'on a le choix et qu'on n'est juste pas obligé de faire un mémoire clinique.

Thomas a écrit:

Alors ma question c'est, quel est finalement le but du mémoire de M1 ? Est-ce qu'on doit penser une question avant tout théorique qu'on peut éclairer de temps en temps avec du matériel clinique et les interrogations qui en découlent ? Voilà, je suis un peu perdu car, comme assez souvent à l'UFR, les différents enseignants et responsables ne sont pas tous sur la même longueur d'onde (me semble t-il).

Effectivement quel est la finalité de ce mémoire ? De quel nature est-il : clinique, théorique, recherche . Pour ma part, enfin pour ma responsable de séminaire , c'est clinique . Mais les étudiants qui ont voulus faire un mémoire "de recherche" se sont fait joyeusement rembarrés ! Alors que dans d'autres séminaires, certains s'éclatent en faisant des mémoires sur des concepts qui les interressent , eux, et pas forcémment le prof !
Pour ce qui est des vignettes cliniques, tu peut les fondre dans le discours théorique, moins repoussant que faire une partie théorique, une partie clinique...
Voilà, allez vive le mémoire

Ca m'hallucine de voir le nombre de profs qui acquiescent en conseil d'ufr en disant que le mémoire de m1 est le premier pas vers la recherche et qu'on ne peut pas exiger des étudiants qu'il sachent faire preuve d'esprit clinique mature à ce moment de leur formation, que l'important est qu'ils rédigent un premier travail de recherche éventuellement publiable etle nombre de ces memes profs qui incistent en séminaire pour voir des mémoires théorico-clinique voire clinico-théorique !! bande d'hypocrites !

Madame Desprat Pequignot ne s'est pas caché elle de vouloir lire un mémoire théorique... Enfin moi je l'ai ressenti comme ça. D'ailleurs ceux qui commençaient par dire qu'ils attendaient leur stage pour se voir inspirer un sujet de mémoire n'étaient pas super bien reçus... Après ça dépend des directeurs de séminaire.

Personnellement, je me suis retrouvée dans ce séminaire un peu "par hasard", surtout parce que je n'avais pas le choix et elle m'a annoncé la couleur tout de suite, à savoir que le thème de mon mémoire n'était pas son domaine de prédilection. D'ailleurs je trouve les sujets dans ce groupe très très divers, je ne pense pas qu'il y ait eu une réelle sélection par rapport à cela.

Fin de l'histoire quand même, après un petit mail, ma question était apparemment un peu incongrue, peu importe que mon cas clinique fasse deux pages ou quatre du moment qu'il est correctement présenté... Bon... bon...

lilihermine a écrit:

Effectivement quel est la finalité de ce mémoire ? De quel nature est-il : clinique, théorique, recherche . Pour ma part, enfin pour ma responsable de séminaire , c'est clinique . Mais les étudiants qui ont voulus faire un mémoire "de recherche" se sont fait joyeusement rembarrés ! Alors que dans d'autres séminaires, certains s'éclatent en faisant des mémoires sur des concepts qui les interressent , eux, et pas forcémment le prof !

Ah oui ? Qui ? (Tu peux me le chuchoter en MP )

Cilou a écrit:

Ca m'hallucine de voir le nombre de profs qui acquiescent en conseil d'ufr en disant que le mémoire de m1 est le premier pas vers la recherche et qu'on ne peut pas exiger des étudiants qu'il sachent faire preuve d'esprit clinique mature à ce moment de leur formation, que l'important est qu'ils rédigent un premier travail de recherche éventuellement publiable etle nombre de ces memes profs qui incistent en séminaire pour voir des mémoires théorico-clinique voire clinico-théorique !! bande d'hypocrites !

L'étudiant ne doit jamais dépassé son maître, c'est ça ?

kensha a écrit:

Fin de l'histoire quand même, après un petit mail, ma question était apparemment un peu incongrue, peu importe que mon cas clinique fasse deux pages ou quatre du moment qu'il est correctement présenté... Bon... bon...

Mieux vaut privilégier la qualité que la quantité (sauf si cette quantité permet de faire déployer la qualité).

Joe le Kiffeur a écrit:

Mieux vaut privilégier la qualité que la quantité (sauf si cette quantité permet de faire déployer la qualité).

Dans le cas présent je crois que les deux allaient de pair! Comment présenter correctement un cas clinique en l'amputant ?

aller à l'essentiel? c'est bête à dire, mais dans ce cas tout ne vient surement pas étayer l'idée que tu développe à ce moment là dans ton mémoire, dc raccourcis le reste et met en avant ce qui étaye ton idée...
enfin moi j'ne suis qu'à la note clinique...

Tout à fait d'accord, j'ai forcément fait des choix dans le cas que j'exposais. Mais comme mon hypothèse était que l'écriture est un outil d'élaboration de l'histoire familiale (entre autre) j'étais bien obligée de parler de cette histoire familiale, très compliquée. Et c'est pour ça que ça me fait 4 pages!

et c'est grave 4 pages? elle voudra pas?

Au moins tu n'as pas à t'inquiéter de dépasser la 20aine de pages avant mercredi...:s J'ai peur de la réaction de Mme Desprat si je lui rends mes pauvres 1à pages surtout que je veux soutenir en première session... C'est chaud !!!

kensha a écrit:

Tout à fait d'accord, j'ai forcément fait des choix dans le cas que j'exposais. Mais comme mon hypothèse était que l'écriture est un outil d'élaboration de l'histoire familiale (entre autre) j'étais bien obligée de parler de cette histoire familiale, très compliquée. Et c'est pour ça que ça me fait 4 pages!

Fait les choses aussi comme tu les sens. n'oublie que tu parle en ton nom.

En psychanalyse le purement théorique n'éxiste pas, ou alors ça devient de la philosophie de l'inconscient.

Non non c'est pas grave 4 pages!

Tu en es où Cilou ? Tu étais là quand elle a dit qu'il fallait commencer chaque nouvelle grande partie sur une nouvelle page, et commencer à peu près au milieu de cette page là ?

Les notes de bas de pages et la marge à 3.5 ça fait gagner de la place aussi, moi j'ai 60 pages tout compris, en interligne double, je suis sure que j'ai gagné au moins 15 pages avec toute la mise en forme.

mdr

Elle a pas dit que les débuts de chapitre devaient commancer en milieu de page vierge. Elle a dit soit c'est en milieu de page ou avant soit on va sur une nouvelle page.

Perso j'aime pas l'interligne double et les marges à 3.5 c'est déraisonnable ! Elle a vraiment envie qu'on écrive le minimum !!!

Je vais donc faire ma têtue et ai décider de faire interligne 1.5 et marge gauche 3.5 (pour la reliure) les autres c'est 3.

Je changerais peut être d'avis si je ne dépasse pas les 40 pages (faudrait déjà que je dépasse la 20aine )

Cilou a écrit:

Elle a pas dit que les débuts de chapitre devaient commancer en milieu de page vierge. Elle a dit soit c'est en milieu de page ou avant soit on va sur une nouvelle page.

Wooops... bon ben tanpis! le mien il est relié c'est trop tard maintenant...

Elle n'a parlé de marge à 3.5 qu'à gauche effectivement, mais même comme ça j'ai trouvé que ça prenait pas mal de place. Enfin c'est juste des petites astuces, si on arrive à dire tout ce qu'on a à dire en 35 ou 40 pages il est peut être pas utile comme ça de broder histoire de remplir le quota. Ne te décourage pas! Passé les 20 pages, il m'a semblé que l'écriture était moins douloureuse !