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 Discours de Sarkozy sur la maladie mentale.

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Princesse
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Féminin Nombre de messages : 4900
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MessageSujet: Discours de Sarkozy sur la maladie mentale.   Discours de Sarkozy sur la maladie mentale. Icon_minitimeMer 03 Déc 2008, 8:54 pm

Sinistre 2 décembre 2008
Le Président a voulu parler
de la psychiatrie à la Nation. Il a tenu à le faire d’un hôpital
psychiatrique, ce qu’aucun Président n’avait encore osé faire,
alors que selon ses propos son entourage lui avait dit « Ne touches
pas à ce domaine. Tout le monde s’y casse la figure ». (Il aurait
du écouter, hélas … !)

Mais lui ne recule devant aucun
défi.


En effet, témoins des propos
tenus et des gestes qui l’accompagnaient, nous savons qu’il faudra
un autre Président de la République pour que pareil affront à l’humain
soit effacé.


Comment n’avons-nous pas
pu crier notre honte et notre colère sur le champ ?

La folie est redevenue à la
demande d’un Président l’objet de la vindicte populaire.

La folie est condamnable il
faut l’enfermer et l’effacer !

Le danger est à nos portes.
Il faut soigner certes mais il faut surtout ‘protéger’ la société,
avons-nous entendu.

D’abord les hôpitaux vont
être ‘sécurisés’ (on pense barbelés, caméra, miradors, doubles
portes blindées, les fouilles au corps, les chiens,…)

Mais d’abord il va y avoir
« obligation de soins ».

Cette affirmation n’avait
jamais été prononcée par un Président, ni par un ministre.

C’est une décision d’une
gravité exceptionnelle. Elle vient s’ajouter à l’atteinte à la
liberté que représente toute hospitalisation d’office. Elle vient
enfreindre toutes les règles médicales. Elle empiète sur la liberté
des familles. C’est en fait l’ouverture à l’arbitraire, car elle
ne s’appuie sur aucune donnée vérifiable, et ses limites seront
incontrôlables.


Elle va même pouvoir se continuer
« à domicile ».

Un pas de plus dans l’atteinte
à la liberté.

Ces deux décisions constituent
l’écrasement de tout espace thérapeutique : toute la psychiatrie
est dans cet espace : nous connaissons la difficulté pour une personne
qui n’a pas conscience de la nature de ses troubles pour qu’elle
arrive peu à peu se sentir soutenue en confiance et qu’elle perçoive
l’appui qu’elle peut tirer des soins. Tout soin obligatoire au contraire
la pousse à comprendre que la société qui l’entoure lui est hostile,
alors consciemment et inconsciemment elle va s’organiser pour lutter
contre elle.

Cette obligation vient annuler
la psychiatrie dans sa qualité de soins.


On a cru l’entendre dire
aux familles ‘Dormez tranquille : un officier de police va venir apporter
les médicaments à domicile, les pompiers les assisteront au cas où
votre malade de refuserait d’avaler son médicament (certes on a quelques
doutes sur l’ambiance pour faire les injections ‘obligatoires’).
C’est avoir une piètre idée du désir de soin qu’ont les familles.

Le schizophrène (car le terme
a été employé comme si la science avait reconnu le terme comme une
vérité scientifique incontournable), qui sera sorti sans permission,
fera l’objet d’une poursuite ; pour prévenir pareille ‘folie’
il recevra un bracelet de « géo-localisation ». Ce bracelet pourra
de façon préventive être posé d’emblée en même temps que le
diagnostic, tout comme les personnes ayant une maladie d’Alzheimer,
la comparaison a été affirmée et elle est forte, elle montre la méconnaissance
‘totale’ qu’a le Président sur ce que sont les troubles psychiques.
Comment ses conseillers le laissent-ils ainsi se couvrir de ridicule ?

Une autre barrière est ainsi
franchie : celle de la « géo-localisation » de la folie. Il n’y a
plus moyen d’échapper. Georges Orwell doit être stupéfait de voir
son ‘1984’ se réaliser.


Les placements d’office seront
l’objet d’une liste nationale connue (sous secret médical, bien
sûr) de tous les hôpitaux psychiatriques. C’est bien pire que le
casier judiciaire, car les ‘erreurs’ ne seront jamais effacées.

On ne sait pas encore avec
précision quelles seront les conditions permettant de placer une personne
d’office, c’est capital, car une fois mise dans cette liste, elle
n’en sortira plus !

D’abord l’hospitalisation
d’office donnera droit à un ‘régime spécial’ qui va être extrêmement
difficile à délimiter. Il faudra être sûr que les patients soient
dans des espaces d’hospitalisation d’où on ne peut s’échapper.
‘Ce n’est pas comme en prison’, la différence a été affirmée
cinq fois, c’est exact que d’une prison on peut encore s’échapper.
« D’un hôpital psychiatrique on ne pourra plus fuguer ».

La Ministre veillera aussi
à la construction de 200 cellules ; une somme d’argent considérable
a déjà été donnée à la Ministre de la Santé. Y seront associés
quatre nouveaux centres pour malades difficiles de 40 places chacun.
L’enfermement est ainsi affirmé comme l’arme définitive contre
la folie.

Si quelqu’un a l’idée
(folle) de penser que le malade a été traité suffisamment pour pouvoir
sortir (on se demande en effet comment pareille éventualité pourra
être envisagée) il faudra obtenir d’abord l’accord du ‘Préfet’
en personne. Car le Président a insisté : le Préfet ne déléguera
plus à un sous-fifre cette surveillance. Cet homme ‘responsable’,
le premier représentant de l’Etat dans le département, saura comment
surveiller toute tentative de sortie. Le Président en a appelé constamment
à la ‘responsabilité’ de chacun. Cela veut dire clairement que
les sanctions devant toute ‘erreur vont ‘pleuvoir dru, du Préfet
au portier. L’allusion aux victimes éventuelles d’un fou était
discrète mais portée au plus haut niveau.


Le Préfet va s’appuyer sur
l’avis d’un comité de trois personnes. On entrevoit les procédures,
les attentes interminables, les doutes, les demandes de vérification
pour être certains ! On ne va pas demander aux experts en qui on fait
toute confiance mais ils ont déjà tant de tâches difficiles. On demandera
au chef de service concerné, à un cadre infirmier, et à un autre
psychiatre libéral par exemple, car il faut que les libéraux s’associent
au public. Ce choix est malicieux si on l’examine, il ne pourra pas
décider d’une sortie.

Comment un tel comité pourrait-il
affirmer que ce malade n’est pas dangereux ?

La notion de danger étant
un pur fantasme (il n’y a jamais eu la moindre donnée scientifique
pour dire ce qu’est le danger en la matière), la conséquence est
grave : personne n’est capable d’affirmer que dans les moments qui
viennent une personne que nous avons devant les yeux ‘ne peut être
dangereuse’, personne ; et si un accident survenait tous les trois
seront coupables. Le chef de service sachant que des peines de prison
l’attendent ne pourra le faire, le cadre infirmer pourra le faire
encore moins car il voudra défendre tous ses collaborateurs infirmiers,
quant au psychiatre libéral, plus on peut enfermer les malades difficiles,
plus son travail en cabinet sera paisible ; pour sa sauvegarde personnelle,
pour sa vie de famille, il ne peut prendre le risque d’aller en prison.

Ainsi quatre professions seront
à partir de demain ‘extrêmement’ attentives à ne pas laisser
sortir un malade qui aura manifesté le moindre signe de violence.

Va s’y adjoindre une cinquième
qui après la condamnation récente à Grenoble de l’un d’entre
eux sera encore plus vigilant pour que toutes ces mesures soient respectées :
ce sont les Directeurs d’Hôpitaux, d’autant que le Président leur
a rendu un vibrant hommage.

Le directeur va veiller à
la reconstruction de murs infranchissables, des sauts de loups (détruits
depuis 40 ans), au contrôle à la porte de l’hôpital, aux fermetures
des cellules et des services, aux miradors aux quatre coins de l’hôpital
(les caméras ne sont pas encore arrivées, on ne voit pas comment on
va pouvoir s’en passer dorénavant), à la bonne observance des traitements
obligatoires (car il faut aussi une surveillance administrative), au
contrôle de tous les documents de placement d’office et surtout,
surtout, aux mesures de permissions avec leurs traitements obligatoires
associés, à son parc automobile enfin, pour aller rechercher avec
la police les malades fugueurs, à tout moment et en nombre suffisant.

Si quelqu’un a besoin de
soins psychiatriques « ne pas le soigner c’est être coupable de non
assistance à personne en danger », c’est d’autant plus simple qu’on
ne saurait comment demander son consentement à une personne qui a perdu
les sens ? (ceci était accompagné d’un geste significatif : le doigt
présidentiel a pointé l’honorable crâne ! La démonstration scientifique
est irrésistible.)

Pour conclure le Président
a mis un terme à toute hésitation à obéir à ses ordres, la menace
était claire, bien présente, elle a été affirmée avec une émotion
sacrée, celle du Président, écartant d’un mot et d’un revers
de main toute contestation, qui ne pourrait être « qu’idéologique ».
Sur un champ aussi grave l’idéologie est donc interdite. Chacun a
compris là que tout effort de compréhension clinique des troubles
et toutes les approches humaines étaient ainsi écartées après avoir
été sévèrement condamnées, car ‘idéologiques’ Le mot de conclusion
a été prononcé avec le sourire, comme s’il savait qu’il y avait
un mot qui allait tout faire accepter. Il a été dit que toutes ces
affirmations allaient dans le sens de « l’humain » ‘bien entendu’ !
(clin d’œil appuyé) nous devons savoir qu’il sait ce qu’il faut
nous dire !


Notre honte ! Mais pourquoi
n’avons-nous pas crié notre terreur de voir s’imposer un tel régime
de crainte, de perte de liberté. Jusqu’alors aucune loi française
n’a franchi ces barrières intimes que sont le domicile, l’obligation
de soins, la ‘géo-localisation ! cette barrière a été franchie
en s’appuyant sur cette notion insaisissable de danger.

Nous sommes effarés de constater
l’état d’ignorance qui existe en haut lieu ?

C’est aussi la première
fois qu’un Président de la République stigmatise une maladie précise.
C’est une blessure humaine grave. Comment ces personnes portant cette
prétendue maladie vont s’en relever alors que nous savons très bien
la variété de troubles correspondant à ce diagnostic ? Nombre d’entre
eux peuvent ne jamais être soignées parce qu’ils n’en ont pas
besoin.

Comment les usagers de la Santé
Mentale vont-ils oser dire que leurs troubles se rapportent à cette
prétendue maladie ? Comment les usagers vont-ils pouvoir se défendre
après telle affirmation venant de si haut, en public ?

Jamais la stigmatisation n’avait
atteint ce niveau.

Ces usagers vont se sentir
associés aux personnes ‘dangereuses’. Affirmation sans fondement
qui devient sans limites.

Et pourtant :
Toutes les statistiques montrent
que les malades mentaux ne sont pas plus souvent auteurs de crimes que
la moyenne de la population.

Toutes les statistiques montrent
qu’ils commettent moins de délits.

Toutes les statistiques montrent
qu’au contraire les malades mentaux, au lieu d’être agresseurs
sont 20 fois plus souvent victimes de violences que le reste de la population.

Pourquoi l’entourage du Président
lui a-t-il permis de se couvrir ainsi de ridicule. Quand le Président
des français se ridiculise, je me sens comme citoyen malmené et blessé
car il nous représente tous.


C’est vrai que la folie fait
peur depuis que l’homme existe. C’est vrai que tout doit être fait
pour montrer à la population que la folie fait partie de l’homme,
et que plus l’homme est entouré par la solidarité humaine plus sa
folie est intégrée à sa personne, et au lieu de le diminuer, l’enrichit.



Une commission a été nommée
au début de l’été pour faire des propositions afin de sauver la
psychiatrie française de l’abandon dont elle était l’objet, la
commission Couty ; son travail est ‘balayé’ par cette invitation
à la violence sécuritaire renforçant encore l’hôpital transformé
en prison, et stigmatisant la folie avec tant de mépris.



Ce 2 décembre 2008 les professionnels
de la psychiatrie, les usagers de la santé mentale ne peuvent rester
muets. La seconde étape sera la loi. Il y a maintenant urgence. Nous
savions qu’elle était dans les tiroirs depuis deux ans. Il fallait
un évènement. Ce fut le drame de Grenoble. La situation d’une personne
suffit pour faire une loi qui va troubler 65 millions de personnes en
ciblant un million et demi d’entre elles comme susceptibles de violences.

Dans les plus brefs délais
c’est dans la rue qu’il faut défendre notre société, ses malades.
Il y va de l’homme et des français. De Tous.


Dernière édition par Clémence Poï Poï Poï le Mer 03 Déc 2008, 9:09 pm, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Discours de Sarkozy sur la maladie mentale.   Discours de Sarkozy sur la maladie mentale. Icon_minitimeMer 03 Déc 2008, 9:03 pm

Le Chef de l’Etat
trouve des moyens pour renforcer la composante sécuritaire de la psychiatrie



Dès le lendemain du
drame récent du 12 novembre dernier à Grenoble, où un patient en
permission a poignardé un jeune passant dans la rue, le chef de l’état,
comme à son habitude, avait immédiatement réagi au plus fort de l’émotion
suscitée par ce drame en sanctionnant de manière expéditive le directeur
de l’hôpital de Saint-Egrève et en annonçant une réforme des règles
encadrant l’hospitalisation d’office et la constitution d’un fichier
national des malades hospitalisés d’office.


Dans le droit fil de
ces premières déclarations, le Président de la République est venu
préciser ses projets à l’occasion d’une visite de l’hôpital
Erasme à Antony le 2 décembre 2008.


Si la Fédération
d’Aide à la Santé mentale donne acte au Président Sarkozy que c’est
effectivement la première fois qu’un Président de la République
rend visite au personnel d’un établissement psychiatrique, elle regrette
que cette visite ait fait l’impasse sur les problèmes majeurs de
la psychiatrie : avenir de la pratique communautaire de secteur à l’aune
de la nouvelle territorialisation prévue par la loi « Hôpital,
patients, santé et territoires », inégalité de la répartition des
professionnels sur le territoire de la République qui se traduit déjà
par une moindre accessibilité aux soins pour les plus démunis, articulations
entre les dispositifs de soins et le secteur médico-social, recrutement
et formation des personnels soignants.


Le président a rendu
hommage au travail et à l’engagement des professionnels de la psychiatrie
et fait allusion aux avancées apportées par le Plan Psychiatrie et
santé mentale 2005/2008, mais il n’a ensuite traité que de la sécurité
face à la dangerosité de certains patients à l’origine de faits
divers qu’il n’est pas possible « d’imputer
à la fatalité, mais à l’insuffisance de l’organisation de la
prise en charge
».


Il n’a été alors
question que de « l’hôpital psychiatrique » (qui n’existe d’ailleurs
plus sur le plan juridique) et des moyens à mettre en œuvre pour le
rendre plus sécurisé pour les soignants et plus sécuritaire pour
les patients. Si l’on ne peut qu’être d’accord avec le président
pour affirmer avec lui que la place des patients n’est pas en prison
et la nécessité de rechercher un équilibre entre la protection de
la société et la réinsertion des patients, la FASM n’est pas convaincue
que les moyens annoncés suffiront à apaiser les pulsions agressives
des patients. A qui fera–t-on croire, lorsqu’on a travaillé avec
des malades mentaux, qu’un dispositif de géolocalisation (certes
utiles pour les alternatives à l’incarcération des condamnés et
qui assimile une nouvelle fois les malades mentaux à des délinquants)
diminuera la dangerosité effective des patients potentiellement dangereux !
Le Président a annoncé également l’installation d’une unité
fermée par établissement (sous entendu psychiatrique), faisant totalement
l’impasse sur les unités de soins implantées dans des hôpitaux
généraux, ainsi que la création de 200 chambres d’isolement.






Force est de constater
pourtant que plus on dispose de chambres d’isolement, plus elles apparaissent
“nécessaires et utiles” et plus l’on voit se renforcer les mesures
administratives de contrainte de soins et les pratiques de contention
physique qui avaient disparu des dispositifs de soins. C’est bien
la recherche obsessionnelle de l’impossible risque zéro dont il est
question, la réforme des procédures d’hospitalisation devant compléter
ce dispositif afin de mieux encadrer la sortie des patients hospitalisés
d’office, dont la décision serait aujourd’hui « prise
à la légère par des préfets qui décident de manière aveugle
».



La FASM souligne que
le nombre de patients réellement dangereux est infime : sur 50 crimes,
un seul est commis par un malade mental et un citoyen ordinaire a beaucoup
plus de risques de voir sa vie mise en danger par un chauffard que par
un schizophrène... Une grande part des comportements de violence et
d’agitation, rencontrés actuellement dans les unités de soins ou
dans la Cité, est liée à l’insuffisance en nombre du personnel,
par ailleurs souvent jeune et peu formé à la discipline psychiatrique.
Multiplier le nombre d’unités fermées et de chambres d’isolement,
avec protocoles à l’appui pour contenir les patients agités, sera
insuffisant et ne remplacera pas l’efficacité du savoir être de
soignants capables d’apporter contenance et apaisement par des bras
sachant entourer un patient, un sourire qui soulage ou un mot qui rassure,
un traitement compris et accepté dans une véritable alliance thérapeutique,
expérience qui ne s’apprend ni dans les salles de cours des IFSI,
ni dans les livres et qui apporte pourtant une autre sécurité que
la menace de l’injection, de la camisole ou de la chambre d’isolement.


La FASM constate que
la psychiatrie est présentée une fois de plus sous son seul versant
sécuritaire, malgré les dénégations du Président qui déplore que
seuls les faits divers soient l’occasion d’en parler.


La FASM regrette que
le Président n’ait pas voulu aborder de manière plus globale les
problèmes et les besoins de la psychiatrie et de la santé mentale
et constate ainsi qu’il n’a été aucunement fait état de la mission
confié à Edouard COUTY sur l’avenir de la psychiatrie, alors même
que, d’un autre côté, des efforts sont faits pour déstigmatiser
ces maladies avec, par exemple, la création des Groupes d’entraide
mutuelle qui constituent une avancée majeure.


La FASM est prête,
pour sa part, à participer à la réflexion sur ces questions fondamentales
et à apporter son expérience pour concourir à la réforme de la Loi
qui est attendue par les usagers, leurs familles et les professionnels
concernés par son application.
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lizann
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MessageSujet: Re: Discours de Sarkozy sur la maladie mentale.   Discours de Sarkozy sur la maladie mentale. Icon_minitimeMer 03 Déc 2008, 10:05 pm

Serait-il possible d'avoir les sources de ces "articles"/commentaires ... ?
merci beaucoup.
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july326
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MessageSujet: Re: Discours de Sarkozy sur la maladie mentale.   Discours de Sarkozy sur la maladie mentale. Icon_minitimeMer 03 Déc 2008, 10:14 pm

je reste sidérée face au manque d'humanité prêtée aux patients en psychiatrie
à quand une manifestation publique qui montrerait que le fou ne doit pas être stigmatisé?
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MessageSujet: Re: Discours de Sarkozy sur la maladie mentale.   Discours de Sarkozy sur la maladie mentale. Icon_minitimeMer 03 Déc 2008, 11:45 pm

je les ai reçus dans ma boite mail, avec pour titres "communiqués de presse"
et
"
Chère Madame, Cher Monsieur,

Nous vous prions de trouver ci-joint un communiqué de presse de la FASM CROIX-MARINE.

Vous en souhaitant bonne réception,

Avec nos meilleures salutations

F.A.S.M. CROIX-MARINE
31 rue d'Amsterdam
75008 PARIS
01 45 96 06 36"
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MessageSujet: Re: Discours de Sarkozy sur la maladie mentale.   Discours de Sarkozy sur la maladie mentale. Icon_minitimeJeu 04 Déc 2008, 12:16 am

Oui, c'est important de mettre les sources. On aime tous savoir qui dit quoi à propos de quoi. Smile
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MessageSujet: Re: Discours de Sarkozy sur la maladie mentale.   Discours de Sarkozy sur la maladie mentale. Icon_minitimeJeu 04 Déc 2008, 1:36 am

oui bien sur, mais en loccurence les sources n'apportent rien ici vu ce que jai, cest pour ça que javais rien mis.
ya 2 points de vue, ce qui compte ensuite cest de se renseigner et de faire passer le message.
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gwenatsiaq
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MessageSujet: Re: Discours de Sarkozy sur la maladie mentale.   Discours de Sarkozy sur la maladie mentale. Icon_minitimeJeu 04 Déc 2008, 11:51 am

j'avais un peu déserté le forum, et là, tout d'un coup je regrette mon ignorance béate... Discours de Sarkozy sur la maladie mentale. Beurp
plus concrètement, y'a des remous sur vos lieux de stages ? des échos ? moi, lundi et mardi, pas un mot... je crois que ça me fait encore plus flipper : si les psys et autres acteurs de la santé mentale, la masse d'entre eux, au quotidien, ne bougent pas, qui le fera ? Evil or Very Mad

EDIT : bon, ok c'est plutôt normal - en regardant les dates ! je verrai vendredi, alors... Discours de Sarkozy sur la maladie mentale. Blushing
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MessageSujet: Re: Discours de Sarkozy sur la maladie mentale.   Discours de Sarkozy sur la maladie mentale. Icon_minitime

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