rémunération des stages

Non pour elle, il n'est pas question de rémunération étant donné cet état d'observatrice! Mais j'ai peur que d'autres bloquent la convention si elle ne met aucune gratification!
Je me fiche totalement de ne pas être payée!! Tout ce que je veux, c'est pouvoir faire mon stage!

je crois pas qu'on te posera des pb puisque ce n'est pas obligatoire dans la fonction publique

Youhoooooooouu!! Voilà ce qui vient "confirmer" le soulagement d'avoir trouvé un éventuel lieu de stage!

salut,

je suis tresz decue, parce que je viens d'apprendre que j'ai rate mon stage de l'annee prochaine, à cause de la renumeration...
en fait le ASM13 a pris la decision de ne pas prendre des stagiaires psychologues pour l'annee prochaines, parce qu'il n'a pas la possibilite de les renumerer....
c'est dommage, parce que j'ai annule d'autres entretiens...ei maintenant je ne sais pas ou m'adresser
est-ce que quelqu'un pourrait m'informer quels sont les institutions publiques, qui ne sont pas concernes pas la remuneration?
est-ce qu'il y a une facon de "depasser" la renumeration? c'etait un stage vraiment interessant (hopital psychiatrique) et je suis triste....
quelle est la position de l'UFR concernant la renumeration?

merci d'avance

cat

salut, une question:

est-ce qu on peut faire dans la meme annee, deux stages de trois mois dans des endroits differents, pour depasser le probleme de la remuneration?

depuis hier soir que mon stage a ete ennule, je suis en train de trouver des solutions...

cathy

oui tu peux. mais les lis un peu les message supérieurs et essaie de recontacter l'ASM 13 pour les inciter à faire des demandes de financement auprès de la pref et de la ddass

merci cilou pour ta reponse... mais je suis un peu timide pour leur proposer ca...en plus ce n'est pas une decision de ma psy referente, mais de l'association, et je ne connais personne d'autre, seulement elle.

j'ai lu les messages precedents, et la proposition de UFR. hier soir quand j'ai ecrit, j'etais vraiment triste et angoisse pour le faire... Je devrais partir à l'etranger pour travailler, et maintenant tou a change: sans stage, et presque sans emploi d'ete....

Merci

je crois qu'il va falloir vaincre ta timidité si tu veux un stage (je te dis ça à toi mais c'est bon pour tout le monde hein ) Parce que si les stagiaires ne font pas pression pour que les institutions demandent des financements, y'aura plus de stages hors fonction publique (et bientôt plus de stage du tout car la fonction publique tombera rapidement sous le coup d'un décret similaire). Si vous n'êtes pas capables de défendre votre bifteack vous risquez de jeuner longtemps...

les foyer post-cure font partie de la fonction publique, non? (la fac considère ça comme un milieu psychiatrique et donc elle l'accepte pour les L3)
Parce que à la rigueur je peux passer l'adresse de mon stage de cette année à ceux qui ont des difficultés (parce qu'ils recrutent des stagiaires à la pelle et la psychologue se montrera compréhensive, je pense, mais je vous préviens c'était pas super inintéressant)

cathy, il faut pas que tu ai peur (bon ok, c'est pas évident de revenir à la charge mais bon, on passe tous par là). Et puis, ça montrera ton implication (ce qui est positif) et peut être que ça pourra te profiter à toi et à d'autres. Courage

C'est bizarre parce que le 29 j'ai un rdv au foyer de postcure Watteau (fait partie de l'ASM 13), et le monsieur m'a même rappelée aujourd'hui pour déplacer le rdv. Je vais donc me prendre un vent aussi ?

bon, ok.... Moi c'était pas le foyer Watteau, c'était un autre. Bon alors c'est peut être pas un bon plan...
Tiens nous au courant Ciou, si ça se trouve, le gars te donnera peut être un autre son de cloche...

salut et merci à tous pour les infos...
en fait j'aimerais bien defendre notre bifteak!!! peute-etre une lettre de la part de l'UFR, ou une lettre des etudiants, je ne sais pas exactement quoi, mais quelque chose qui dirait tous ces possibilites de financement par les asso, et on pourrait donner aux responsables de stage des asso? ca me aiderait de depasser ma timidite... en plus je ne sais pas si ces decisions concernant les stages remuneres passent pas les administrations, comptabilite etc d'une asso, et on n'a pas facilement communication avec eux.
en plus il y a un truc comment dire "fin". Je pourrais par exemple communiquer avec le responsable des stages de l'asso et prendre plus d'info ou discuter sur les financements mais comme ma psy referente m'a dit d'attendre des nouvelles, je ne sais pas si c'est correct de la "depasser" et communiquer directement avec lui. en fait je ne sais pas les codes dans le milieu psy...
Ciou, peut-etre (j'espere pour toi) c'est different pour ton foyer. Ma psy m'a dit d'ailleurs que cette decision de ne pas prendre de stagiaires ete prise jeudi dernier.. alors rien n'est encore fixe...(oui, j'ai depasse ma timidite et j ai discute cet matin avec lui toutes les solutions..)

desole pour ce long mail...je suis bavarde je sais....

Moi j'ai passé un entretien à l'HJ Abadie, qui dépend aussi de l'ASM 13 et c'est quasi sur qu'à cause de la rémunération ils ne prendront pas de stagiaires...

ont-ils demandé des financements? Leur ont-ils alors été refusés?

De nouvelles actions :
http://www.passerelles-eje.info/news/breve_336_gratification+des+stages+lettre+president+republique.html

@Cilou : je ne sais pas, j'ai pas eu l'occasion encore de les recontacter, mais je vais le faire au plus vite.

melancholia a écrit:

Moi j'ai passé un entretien à l'HJ Abadie, qui dépend aussi de l'ASM 13 et c'est quasi sur qu'à cause de la rémunération ils ne prendront pas de stagiaires...

Tu parles de l'hôpital de jour Marie Abadie dans le 14ème Melancholia ?
J'y ai fait mon stage de M1. Il me semble que c'est une structure gérée par une association qui ne dépend pas de l'ASM 13 (mais a une convention avec certains arrondissements dont le 13ème).
Et tu as eu un bon contact ?

Oh zut, tu as raison, nan j'ai confondu, c'est de l'HJ Lebovici place d'italie dont je voulais parler (j'ai eu aussi un entretien à Abadie, et je vais y faire deux journées d'essai en juin, mais j'ai pas encore évoquer la rémunération...)
C'était bien comme stage ? (tu peux me répondre en mp ça fera moins de HS) !

Bon j'ai eu un entretien aujourd'hui, le psychiatre m' a proposé de faire 3 conventions différentes séparées par les vacances scolaires mais j'ai relu ce que vous disiez quelques pages plus loin, apparemment ça ne change rien, la loi le contrecarre, bon ben j'ai pas beaucoup d'espoir, c'est dommage le stage avait l'air génial...

Attends si le psychiatre te le propose accepte et puis meme si c pas légal c pas important pour toi. Le risque est pour l'institution d'être contraint de te rémunérer si tu porte plainte aux prud'homme ou si l'URSAF y fait un contrôle.

Oui mais j'ai peur que la fac ne laisse pas passer ça pour la validation

oh si t'inquiète pas, du moment que tu fais ton nombre d'heures tu peux multiplier les lieux et le nombre de convention à l'infini. ensuite la validation sera faite par ton prof de supervision donc pas de problème...

A mon avis, le problème réside dans le fait qu'il pense être dans la légalité et ne pas avoir à rémunérer en faisant 3 conventions donc il risque de se rétracter, mais bon ça me rassure quand m un peu ce que tu me dis Cilou, déjà vis à vis de la fac!

En tous cas profites-en tant qu'ils croient ça et puis tente de garder des adresses de côté au cas où. Je conseille d'ailleurs à tout le monde d'aller aux entretiens et d'accepter tous les stages et de ne faire le choix définitif qu'en septembre. D'ici là beaucoup d'institutions pourraient se rétracter et si vous n'en gardez qu'une vous risquez de vous retrouver le bec dans l'eau.

melancholia a écrit:

De nouvelles actions :
http://www.passerelles-eje.info/news/breve_336_gratification+des+stages+lettre+president+republique.html

Ils proposent une lettre très bien écrite qu'il faudrait peut être adapter à notre profession qui diffère un peu. Qui a le temps de la reprendre? Je vous la cite :



Objet : Gratification des stages de plus de trois mois,
Article 9 et article 6.2 de la loi 39C du 31 mars 2006 pour l’égalité des chances.

Monsieur le Président de la République,

Si je m’adresse à vous, c’est que, malgré tous les recours que j’ai engagés auprès des autorités compétentes, aucune issue à la situation préoccupante que je traverse n’a été obtenue.

L'article, cité en objet, est applicable depuis le 2 février 2008. Etudiant(e) en travail social, je reconnais cette gratification comme une avancée significative au regard de la situation souvent précaire des étudiants.

Cependant, l’application de cette loi va à l’encontre même du principe d’égalité des chances puisqu’elle ne s’applique pas à tous et pour tous. La différence d’obligation à gratification entre stagiaire en secteur public et stagiaire en secteur privé ne fait que renforcer les inégalités. De plus, on constate que l'absence d’anticipation du financement concernant les gratifications prévues par cette dernière entraîne actuellement le blocage des entrées en stages pour nous, futurs professionnels, risquant par là même de remettre en cause la validation de nos diplômes.

Ainsi, nous nous retrouvons pris au piège et nous nous questionnons quant au sens de cette même loi : EGALITE DES CHANCES. Quelle chance ? Quelle égalité ? Convaincus de l’importance et du bien fondé de la formation par alternance nous permettant d'acquérir un savoir, un savoir être mais surtout un savoir faire émanant de l'expérience de terrain indispensable à la construction de notre identité professionnelle, nous attendons une réelle prise en considération de nos observations.

Comment imaginer des orientations politiques et/ou économiques qui génèreraient un apprentissage uniquement théorique et/ou universitaire au regard de la réalité de terrain ? Dans notre pays, l’accompagnement social doit il perdre en qualité ? La plus value apportée par les stagiaires en travail social en termes d’analyse des pratiques a-t-elle disparue ?

Nous étudiants en travail social ne pouvons nous résigner à cela, nous qui nous engageons dans un champ professionnel où l’éthique, la déontologie, l’équité, la dignité, le respect sont des maîtres mots. Nous ne pouvons penser faire l’économie d’un apprentissage pratique, d’une expérience de terrain, d’une acquisition de compétences.

C'est, face à une situation d'urgence, que je vous écris car cette crise liée à des besoins financiers tend à faire disparaître dans un futur plus ou moins proche la profession de travailleur social et, à travers ses diplômes, des compétences reconnues à une époque de précarité et de mal-être social de plus en plus importants.

Nous voulons souligner que cette gratification est une avancée nécessaire et salutaire permettant aux étudiants que nous sommes de pouvoir faire face aux frais que nous engageons pour nous rendre sur nos terrains de stage, qui se trouvent fréquemment éloignés de nos résidences, frais engagés de plus en plus conséquents alourdissant pour la plupart d'entre nous des situations déjà très précaires.

Pour ces différentes raisons, je sollicite de votre part la prise en compte des revendications suivantes afin que nous puissions ensemble travailler à une avancée sociale saine et équitable :

Ø une gratification qui, dans un principe d'égalité des chances, soit attribuée tant par le secteur privé, que par le service public et les collectivités territoriales ;

Ø une gratification immédiate et pérenne par le déblocage de moyens financiers ;

Ø une gratification cumulable, non imposable et non imputable aux autres allocations ou prestations sociales, dans un principe d'égalité de statut des stagiaires ;


Ø une gratification attribuée par un organisme tiers pour ne pas créer un rapport d'employés à employeurs, qui remettrait en cause l'essence même des rôles de stagiaires et de formateurs de terrain.

Pour toutes ces raisons, je me permets de solliciter votre aide et votre soutien dans ce dossier, afin de nous permettre de conduire à bien nos parcours de professionnalisation.

Je vous remercie vivement pour l’examen bienveillant que vous porterez à cette situation.

Dans cette attente, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma très haute considération.