URGENT!! CHERCHE INFO POUR MA BIBLIO

Bonjour à tous
Voilà, sur mon lieu de stage je rencontre des patients très différents (d'un point de vue psychopatho) et ce, sur une très courte durée (1 à 4 semaines)... 90% des patients sont banalement étiquetés : hospitalisés pour Dépression" champs très vaste et trop ouvert pour en tirer la moelle psychopathologique. En effet derrière cette généralisation il y a des patients pour lesquels la souffrance semble être liée à une mélancolie, pour d'autres une dépression réactionnels, etc... Je me suis intéressée à 3 cas totalement différents, un peu casse figure pour le mémoire mais pas tellement le choix! mon directeur de soutenance a confirmé que je n'avais pas d'autre solution pour "remplir" ce mémoire clinique. En effet, difficile de trouver un lien entre eux : Je rencontre actuellement une personne hospitalisée pour une dépression réactionnelle (idées suicidaires). Elle perd progressivement la vue depuis 11 ans et doit accepter sa futur cécité d'ici peu.....Auparavant j'ai eu une patiente qui ne se nourrissait plus et qui demandait qu'on l'aide à mourir (enfant elle a été placé dans une institution de bonne soeurs jusqu'à ses 16 ans, puis retour chez les parents, s'est faite violée par le père et touchée par la mère)... Quant à la troisième patiente je me pose la question quant à sa structure car elle ne semble ni psychotique, ni névrotique mais entre les deux, ce qu'on pourrait appeler "étas limites".
Voilà le travail de recherche théorique me semble difficile et je n'ai pas de psy référent sur les lieux (voir mes messages d'octobre), à ces doses de galères s'ajoutent la grève.
J'en appelle donc à la solidarité : Pour ceux ou celles qui travaillent (ou ont travaillé) ces différentes hypothèses avez-vous des infos bibliographiques à me communiquer sur : la dépression réactionnelle lié au handicap, la décompensation mélancolique et la dépression des états limites. J'ai certaines références (Bergeret, Fédida, Ferenczi), je peux donc aussi les partager avec celui ou celle qui me contactera.
J'attend des réponses sur le forum ou sur ma boîte privée.
ET MERCI D'AVANCE AUX BONNES AMES QUI PRENDRONT UN PEU DE TEMPS POUR REPONDRE CAR JE SAIS QUE RIEN NE VOUS Y OBLIGE..
La puce...

Salut,
Tu peux regarder Figures de la dépression édition dunod. C'est un ouvrage collectif dirigé par C. Chabert. Peut être que tu y trouveras des pistes.
Mais comment vas tu faire pour articuler un mémoire si tu n'as pas de points communs entre les patients ? Quelles seront tes hypothèses de départ ?
Je me pose la question car personnellement sur mon lieu de stage je ne vois les personnes qu'une seule fois!! donc j'ai fait le choix de choisir un entretien et de faire avec les contraintes que cela impose. Mais c'est vrai que ce n'est pas simple

bully a écrit:

Mais comment vas tu faire pour articuler un mémoire si tu n'as pas de points communs entre les patients ? Quelles seront tes hypothèses de départ ?

Merci bcp pour l'info du bouquin Bully..
En ce qui concerne ta question ci-dessus je cherche encore, le prof m'a conseillé d'écrire le matériel clinique de chaque patient, puis de l'articuler à de la théorie. Il pense aussi que le plan n'est pas utile au départ pour construire un mémoire clinique... Ecrivez écrivez!! m'a t-il dit.....
Super aide mais je sais à qui je m'adresse...
Mais comment fais-tu pour écrire un mémoire clinique sur un seul entretien alors que celui-ci doit comporter 60 à 80 pages (selon le prof) ? chapeau bas...
La puce

C'est clair que c'est pas simple!
L'entretien que j'ai choisi a été très riche et assez long (comme c'est avec des victimes il n'y a pas vraiment de limite de temps) ce qui fait que rien qu'en exposant la prise en charge de la personne et en racontant l'entretien, j'ai une douzaine de pages (sans compter d'autres éléments contre transférentiels que j'ai pu analyser après coup).
Pour la partie théorique, je vais travailler sur la honte, la culpabilité et le traumatisme, donc ce sont d'importantes notions qui demandent pas mal de développement.
Sinon, je précise bien que ce sont les limites de mon stage et que mes hyptohèses ne se basent que sur un unique entretien et mon contre transfert et qu'elle n'ont pas une visée définitive.
En plus, ce n'est pas parce qu'on travaille en situation d'urgence qu'on ne peut pas réfléchir sur les personnes qu'on rencontre.
Mais moi aussi je me suis posée la question de prendre une ou plusieurs victimes et mon prof a dit que si on en prenait plusieurs il fallait trouver une question transversale. j'ai préféré écrire sur une personne qui m'avait vraiment marqué et fait m'interroger.
Et avec E. Toubiana c'est 60 pages ;-)
Et pr "chapeau bas..." Ben je n'y suis pas encore ça se trouve ça ne passera pas!! lol
Bully

bully a écrit:

C'est clair que c'est pas simple!..Et pr "chapeau bas..." Ben je n'y suis pas encore ça se trouve ça ne passera pas!! lol
Bully

Alors plutôt que chapeau bas disons que tu sembles avoir la Zen attitude...
La puce

Oui je suis rarement en stress, ça permet de ne pas voir qu'il ne reste que 6 semaines et aussi de bosser le choix de départ sans trop penser que c'est peut être pas le bon.
Sinon bon courage à toi, j'espère que tu auras plus de références pr ta biblio...(comme l'ouvrage que je t'ai dit est censé être un condensé, tu trouveras peut être d'autres références dans la biblio des auteurs)
Bully

Pour ta question transversale tu peux tout à fait partir du cadre dans lequel se passent ces suivis. La question de la prise en charge de la dépression. La dépression est-elle un symptome ou une entité nosographique...

Bon des idées comme ça en vrac hein mais ce qui rassemble ces patients c'est que tu les reçois dans un cadre donné pour une pathologie ou un symptôme donné. La question intéressante je trouve c'est justement si c'est pertinent de réunir comme ça des gens qui n'ont de point commun qu'un symptôme. Ca pose vraiment toutes les questions de ce qu'on envisage de la clinique (du sujet ou du symptome).

Très pertinente ta réponse Cilou.
Merci pour ce lien qui éclaire un de mes nombreux questionnements. La question de la perte est aussi le point commun à toutes ces dépressions mais le sens prend un chemin différent...
Pour la personne atteinte de rétino je pensais au cours de Lepoulichet sur l'informe. Personne n'a traité le sujet du handicap tardif ?? je me sens si impuissante pour l'aider à bouger ou modifier son fantasme figé par la maladie..
Merci Cilou et Bonne nuit.
PS: J'attend toujours des idées de biblio...
La puce

je pense que le cours de sausse pourrait t'aider à penser la survenue d'un handicap. il avait lieu cette année en m2 pro enfant/ado.

soma a écrit:

je pense que le cours de sausse pourrait t'aider à penser la survenue d'un handicap. il avait lieu cette année en m2 pro enfant/ado.

Merci bcp pour l'info soma. En effet parcourir le cours de Sausse est une très bonne idée. Comment n'y ai-je pas pensé?!
La puce

son livre se lit tres bien.

...et se vend meme à l'étranger : )

Clémence Poï Poï Poï a écrit:

son livre se lit tres bien.

Merci pour l'info Clémence mais pour gagner du temps quel est le titre exacte de son livre ?? sinon tant pis je chercherai.
La puce

bah suffisait de taper simone sausse sur google, le premier lien c'est ça:

http://www.lesocial.fr/ecrits/affi_img.php3?image=266&annonce=425

Eh dis, faut chercher un minimum quand même hein. C'est tout de même pas bien compliqué.