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 Sauvons la clinique

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Julien
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MessageSujet: Sauvons la clinique   Sauvons la clinique Icon_minitimeMar 12 Juin 2007, 4:37 pm

Je fais passer ici une petition parue sur psyapsy.org

http://www.psyapsy.org/index.php?option=com_content&task=view&id=371&Itemid=34

N'hesitez pas à reagir.
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MessageSujet: Re: Sauvons la clinique   Sauvons la clinique Icon_minitimeMar 12 Juin 2007, 10:07 pm

Je trouve cette pétition extrêmement mal rédigée et redondante, complètement centrée sur la psychanalyse et excluant de ce fait toutes les autres méthodes cliniques. Je ne l'ai de ce fait pas signée même si je considère qu'en effet, la clinique est menacée par les politiques récentes.
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MessageSujet: Re: Sauvons la clinique   Sauvons la clinique Icon_minitimeMar 12 Juin 2007, 11:19 pm

Hooo ??? Moi je l'ai trouvée quasiement lyrique... (j'ai mes faiblesses !!!) et ça m'a beaucoup plu !!! Very Happy (sens et forme)
Quoi qu'il en soit prendre en compte la politique gouvernementale qui tend à "sévir" depuis quelques années n'est pas de trop... quelle qu'en soit la rédaction... Non ? Wink

Isa geek .

Et puis ce qui compte... c'est le contenu, non ???


Dernière édition par le Mer 13 Juin 2007, 8:44 pm, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Sauvons la clinique   Sauvons la clinique Icon_minitimeMer 13 Juin 2007, 12:22 am

Moi je préfère signer les motions d'Upsy !!! Wink

http://upsy.bb-fr.com/
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Julien
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MessageSujet: Re: Sauvons la clinique   Sauvons la clinique Icon_minitimeMer 13 Juin 2007, 8:23 pm

L'un n'empeche pas l'autre, non?
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MessageSujet: Re: Sauvons la clinique   Sauvons la clinique Icon_minitimeMer 13 Juin 2007, 9:06 pm

Je ne signe pas des choses avec lesquelles je ne suis pas d'accord. Et comme je ne suis pas d'accord sur la vision égémonique de la psychanalyse véhiculée par le SIEURP (j'en sais quelque chose j'ai eu un long entretien avec son président et quelques uns des hauts responsables de cette institution l'an passé). Bref voilà mais chacun son opinion hein !
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MessageSujet: Re: Sauvons la clinique   Sauvons la clinique Icon_minitimeMer 13 Juin 2007, 10:39 pm

Je partage ton opinion concernant une vision égémonique de la psychanalyse... qui n'a pas de sens...
Ceci dit, la psychanalyse me parait en effet en perte de vitesse actuellement, alors...
Mais bon, chacun son opinion > Wink

Isa geek
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MessageSujet: Re: Sauvons la clinique   Sauvons la clinique Icon_minitimeJeu 14 Juin 2007, 12:12 am

Le problème d'une telle petition, c'est son absurde position: la psychanalyse est attaquée, defendons là en en faisant une référence unique au nom du combat contre une pensée unique (j'adore les positions impossible à tenir Wink ). De plus les psychologues cliniciens, si l'on s'en tient à l'esprit de Lagache, ont justement cette position d'entre-deux, la pluradisciplinarité entre plusieurs approches. les psychologues ne sont pas des psychanalystes light. Il n efaut pas confondre le combat des professeurs d'université d'une approche qu'ils veulent dominantes et celui de la formation des psychologues

De plus je suis completement d'accord avec Cilou, ce texte ne fait que découdre, repeter et paraphraser la même idée. Par comparaison les motions Upsys qui sont le fruit d'un travail collaboratif, vont à l'essentielle et s'appuient dur des arguments différents.
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Julien
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MessageSujet: Re: Sauvons la clinique   Sauvons la clinique Icon_minitimeJeu 14 Juin 2007, 1:17 am

Reste à voir quelle est la meilleure façon de manifester son mecontentement. Si elles ont le même but, est il preferable de privilegier la quantité des petition ou leur qualité globale?

Cette petition dessert elle vraiment le combat mené pour la psychanalyse? Dans quelle mesure?
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MessageSujet: Re: Sauvons la clinique   Sauvons la clinique Icon_minitimeJeu 14 Juin 2007, 7:05 pm

Elle le dessert dans la mesure où elle donne du grain à moudre aux anti- psychanalyse qui lui reprochent justement son dogmatisme et son manque d'ouverture.
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MessageSujet: Re: Sauvons la clinique   Sauvons la clinique Icon_minitimeVen 15 Juin 2007, 10:33 am

Je viens de lire votre échange, j'ai peu de choses à ajouter, seulement à appuyer.
En effet, il me semble qu'il y a surtout les préoccupations d'universitaires et de clans qui apparaissent dans ce texte. Une pétition c'est un nombre de signatures derrière un texte mais c'est aussi le texte, qui est censé avoir un but avéré, explicite. Je trouve que tout est mélangé et confondu dans ce texte-la...
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MessageSujet: Re: Sauvons la clinique   Sauvons la clinique Icon_minitimeMar 07 Aoû 2007, 12:08 pm

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MessageSujet: Re: Sauvons la clinique   Sauvons la clinique Icon_minitimeMar 07 Aoû 2007, 1:24 pm

Comme toujours tu ne maches pas tes mots et te poses en grand manitou qui a vécu fasse à ces pauvres idiots de petits étudiants qui ne connaissent rien à la vie et qui ne sont même pas capables de comprendre ce qu'on leur enseigne mais voilà...

On peut aussi trouver que notre enseignement aurait à gagner à un peu moins d'obscurantisme et de fermeture et à un peu plus de considération pour les autres "cliniques". D'ailleurs il serait intéressant de se demander si ce n'est pas l'arogance des psychanalystes qui a de façon réactionnelle provoqué la chaine d'évènements que tu dépeint et qui nous inquiète tous ici.

On peut aussi décider de refuser ce parti-pris de la réaction et de voir comment faire autrement. Oui la guerre a commencé, oui nos futurs posts sont menacés, les budgets sont plus que serrés mais la résistance peut s'organiser autrement qu'en utilisant les vieilles recettes et en pronant la fin de la psychanalyse comme un épouventail qu'on ressort à chaque fois qu'on veut faire évoluer notre discipline et/ou notre enseignement.

Les vieux brisquards qui ont écrit cette pétition défendent leurs budgets, leur place universitaire, leurs écoles doctorale d'accord mais il défendent surtout leur petites fesses et leur tranquilité, et moi peros j'en ai un peu rien à foutre de défendre leurs intérêts.

Enfin, pour de soit disant fins cliniciens, la redondance lourde et la pauvreté des arguments et franchement étonnante si on n'a pas à l'esprit que cela révèle la faiblesse de leur mission. Finalement j'en vient à penser que ces personnes que je commence un peu à connaitre sont certainement les plus mauvais porte-parole que la psychanalyse peut trouver.

PS : Affirmer que le débat concernant ce qu'on peut entendre voire redéfinir par le terme clinique est inutile et inepte relève de cette arrogance psychanalytique qui s'est approprié des mots et refuse que d'autres les utilisent. Si tu veux qu'on remonte aux origines la clinique c'est hypocrate cela vient de "cline" qui signifie le lit. Ce terme désignait la pratique du médecin qi venait au chevet de son malade pour le soigner. Finalement les TCC plus proches de la technique médicale pourraient alors affirmer qu'ils ont plus le droit que les analystes de l'utiliser ! Comme quoi c'est pas parce que hypocrate puis les médecins se sont approprié ce terme qu'ils n'en ont pas été dépouillés par la fameuse définition de la clinique des analystes en 1950... Pourquoi ça ne changerait pas encore ?
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MessageSujet: Re: Sauvons la clinique   Sauvons la clinique Icon_minitimeMar 07 Aoû 2007, 3:11 pm

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MessageSujet: Re: Sauvons la clinique   Sauvons la clinique Icon_minitimeMar 07 Aoû 2007, 9:05 pm

Jack je ne te comprends pas du tout, je ne vois pas en quoi ce qu'a dit Cilou est anti psychanalytique?

Eventuellement anti "psychanalyse à l'université", encore que... mais dans ce cas ce n'est assurément pas le même débat.

Par contre, toi qui parle de syntaxe et de discours, tu donne l'impression de parler d'une cause en laquelle tu as (d'après ce que je lis de tes mots) une sorte de foi qui me fait froid dans le dos. Et Cilou qui critique certains universitaires que je pense avoir par exemple bien plus cotoyé que toi (conseil d'UFR..., où siège Cilou actuellement tiens donc...) se voit taxée d'être antipsychanalyse. Ce qu'elle dénonce ici, il me semble, ce sont certains de nos responsables, psychanalystes connus et reconnus, qui pataugent dans la gestion de NOTRE université, en tentant de se faire une place au soleil, en nous agitant sous le nez l'étendard de la clinique psychanalytique à sauver dès que les étudiants se plaignent de leurs conditions de travail (à P7: pas assez de chaises, de livres, oui, on en est là...) On nous sort régulièrement le mélo "la psychanalyse est haïe, "ils" veulent nous faire disparaitre, battez vous" tout en retournant calmement sur leur place bien chauffée au soleil. Pendant ce temps, notre formation s'appauvrit plus qu'elle ne s'enrichit, nos examens tirés au sort, nous n'avons pas suffisement de chargés de TDs, etc. Comment peut on déplorer la fin de la psychanalyse et résister si peu quand il s'agit de sauver un de ses bastions? Parce qu'en conseil d'UFR, il s'agit surtout de bavasser sur le sujet, en déplorant le manque de moyen, tout en ajoutant, on ne va pas leur en demander, on veut rester en bons termes: qui exactement veut être en bon temre avec qui, pour obtenir quelle place?


Voilà, Jack, nous ne parlons sans doute pas de la même chose dès lors, je pense que le coup de gueule essentiellement tenait à ces faits là, et pas ceux dont tu parles.

Taxer quelqu'un qui lutte justement pour une bonne formation des psychologues cliniciens d'antipsychanalyse sous prétexte qu'elle estime que le tout psychanalyse n'est pas forcément ce qu'on a à attendre de l'UNIVERSITE (j'insiste), bah c'est tout petit, et c'est moche, parce que je pense qu'elle s'est par le passé et encore actuellement (en tant qu'élue, que fondatrice de UPSY) bien plus bougée que pas mal d'entre nous ici.
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MessageSujet: Re: Sauvons la clinique   Sauvons la clinique Icon_minitimeMar 07 Aoû 2007, 9:31 pm

Jack_Addi a écrit:
Cilou

L'argument "je suis victime du mépris des aînés à l'égard des jeunes" pour masquer qu'on n'a pas d'argument concret ou factuel à opposer est aussi facile que plat. Et quand ça s'accompagne du "je ne signerai pas pour que vieux planqués gardent leurs postes"... ça donne à réfléchir sur tes motivations réelles.

Qui sont autres en effet que le maintien de vieux roublards fixés voire agripés sur leur postes comme un teigne sur un chien.

Jack_Addi a écrit:
Il est vrai qu'en 13 ans de pratique en tant que psy, dont 10 comme titulaire temps-plein indévissable (nananère), j'ai eu l'occasion de constater un certain nombre de choses, et d'avoir matière à penser.
Pour la petite histoire, j'ai été titularisé à l'âge que tu as aujourd'hui... Comme quoi pour moi, l'âge n'a rien à voir à mes yeux avec la qualité d'un raisonnement !

J'en suis heureuse pour toi !!! Ne crois pas que j'en veuille à tous ceux qui ont un poste. Cependant je n'aime pas qu'on se serve de mes angoisses pour protéger ses arrières c'est tout.

Jack_Addi a écrit:
Alors, si avoir quelque légitimité pour tenir un raisonnement est de l'arrogance...
Certes non! Mais en allant plus loin et en étant un brin pointilleuse (paranoïaque Wink ) je dirais que tu sous-entend souvent être le seul à avoir cette légitimité sur un forum d'étudiants qui par définition n'ont pas ton expérience professionnelle...

Jack_Addi a écrit:
Si le rappel de faits tangibles est un ramassis de fantasmes pour effrayer la jeunesse...
Je n'ai pas fait de généralités mais tu ne sais pas non plus tout ce que je sais et tu n'étais pas là à Paris 7 ces dernières années donc tu ne parles pour le coup pas en connaissance de cause. Il se trouve en effet que l'épouventail de la disparition de la psychanalyse nous a été ressorti à chaque frixion entre les étudiants et les dirigeants de notre chère fac donc de ce côté je crois pouvoir affirmer avoir plus de recul que toi.


Jack_Addi a écrit:
Si quand nos aînés se battent dans les universités pour y maintenir l'enseignement d'une clinique orientée par une certaine conception de la liberté humaine, on les taxe de ne penser qu'au maintien de leur job...
J'émets un doute soutenu par la forte fréquentation personnelleque j'ai pu avoir auprès ces dits aînés...

Jack_Addi a écrit:
Que tu convoiterais bien toi-même...
Non merci j'ai d'autres projets. Projèterais-tu quelque chose de ton propre désir??
Jack_Addi a écrit:
Si on préfère confondre défense de la clinique analytique et revendication égémonique (je viens d'aller relire le texte, je n'y vois trace de revendication égémonique)...
J'ai dû lire entre les lignes Wink
Jack_Addi a écrit:
Si on ne trouve qu'à dire que le texte de la pétition est mal écrit pour se rassurer face à sa difficulté à aborder une syntaxe plus complexe que celle de Titeuf...
Et il n'y a aucune arrogance ni mépris dans cela n'est-ce pas ! Il y a juste que je connais apparemment mieux le contexte politique dans lequel a été rédigé ce texte... Serais-tu naïf?
Jack_Addi a écrit:
Si on préfère attribuer à la communauté analytique l'origine de ses propres résistances personnelles à l'analyse sur la base de raisonnement oiseux ou de son incapacité à en comprendre grand-chose (incapacité érigée comme dogme normatif) plutôt que d'en assumer la responsabilité...
Oulà quel raccourci et c'est là que tu décroche complètement !!! Je pense que tu fais un amalgame très répendu étrangement chez les plus établis de nos amis psychanalystes. Et là est le plus grave problème de la psychanalyse à mon avis : Pour vous aînés il est impossible d'appliquer un pensée critique à l'analyse lorsqu'on l'a choisi pour référence théorique. C'est le basique : "si tu n'es pas avec moi c'est que tu es contre moi !" Paranoïa quand tu nous tiens !!! C'est pire que le patriote act américain !!!

Jack_Addi a écrit:
On comprend vite qu'il est urgent de ne pas signer cette pétition...
J'ai juste dit que je ne l'avais pas signé et amené des éléments de réflexions qui se dénote un peu du manichéisme ambiant... Dommage qu'un clinicien si doué que toi soit complètement passé à côté du gris...

Jack_Addi a écrit:
Mon post a eu son petit effet cependant : tu as clairement choisi ton camp. Ou du moins en partie... Assurément antipsychanalytique.
Laughing un tel manque d'analyse chez un analyste est pour le moins déroutant !!! Je pense au contraire m'être suffisamment impliquée dans le sens inverse à celui que tu m'impute...


Jack_Addi a écrit:
Assume donc cela de façon responsable : quitte Paris 7 (fac la plus psychanalytique de France)
Si on critique et qu'on interroge on est systématiquement éjecté quelle tolérance !!
Jack_Addi a écrit:
pour aller à Paris 8 dont les ethnopsys aux commandes prétendent qu'elle est "athéorique" Shocked (Ca veut-dire quoi ça ? Sans théorie ? On peut faire de la clinique sans théorie ? ça veut dire quoi ça "sans théorie" ? Je trouve ce choix de signifiant intéressant)...
C'est en effet pour le moins étonnant et il serait intéressant d'avoir le point de vue des étudiants de P8 pour en juger avec tous les éléments.
Jack_Addi a écrit:
Tu pourras aussi trouver d'autres facs, où l'homme n'est qu'un objet saisissable par les statistiques et les modélisations comportementales...
J'ai fait médecine un peu avant donc je connais et tu vois je suis venue à P7 en connaissance de cause... T'es complètement à cauté décidemment.

Jack_Addi a écrit:
Tu sais c'est déjà dur d'avoir l'air crédible quand on cherche du boulot... mais quand on sort avec un diplôme de Paris 7 en ayant un tel rapport à la psychanalyse... on est pas crédible pour deux sous devant l'employeur !
Je trouve au contraire que mon rapport à la psychanalyse est plus sain en l'interrogeant et en la faisant évoluer qu'en l'admettant comme un dogme intouchable que l'on doit défendre coute que coute et quels que soit les arguments et les intérêts servis derrière tout cela.

Jack_Addi a écrit:
Et n'oublies pas : être antipsychanalytique ne fait pas tout ! Il faut avoir un courant de référence pour l'égémonie du quel il faudra se battre dans l'espoir d'obtenir la place des vieux qu'on aura virés.
La psychanalyse me suffit. Et je pense que ce n'est encore une fois pas la servir que de se maintenir dans cette position d'opposition d'affrontation duelle. Pour ma place je compte plus sur mes propres compétences que sur l'espoir d'avoir viré un vieux tu vois nous n'avons décidément pas le même regard sur cette histoire.
Jack_Addi a écrit:
Ne crois quand même pas que pour avoir un poste important, il ne faudra pas avoir choisi un autre camp une fois que la psychanalyse aura été bouttée hors de France ! Les "sans étiquettes" n'auront aucun droit sur la dépouille de l'Ennemi !
J'allais presque oublier qu'il s'agit d'une guerre ! Au fait en général les gens neutres sont ceux qui s'en mettent le plus dans les poches (le meilleur exemple c'est la suisse Wink )

Jack_Addi a écrit:
A moins d'avoir pour ambition de devenir un de ces médiocre bricoleur intuitif tout-puissant mélangeant tout n'importe comment au nom du pluralisme, guidé par son seul "flair" (ombilic du subjectif non reconnu et piège à projection), et sans aucune crainte pour ce qu'il fait risquer à ses patients... En attendant de concourrir pour le classement régional du meilleur taux de décompensation..
Encore du mépris mais cela doit être le ton de rigueur... Rolling Eyes Je réitère au cas où cela ne soit pas passé : La psychanalyse me suffit sans pour autant vouloir abraser par le mépris les autres orientations.
Jack_Addi a écrit:
Rigolez pas... ils sont très nombreux dans ce cas ! Et ils décrédibilisent davantage la profession de psychologue que les psychanalystes dûement formés.
Certes mais... Depuis quand sommes nous formés à la psychanalyse à l'université?? scratch

Jack_Addi a écrit:
PS : Les psychanalystes ne revendiquent pas le monopole du mot "clinique". C'est une affirmation gratuite et abusive de ta part. Ils revendiquent seulement leur droit à l'utiliser sans être taxés systématiquement de revendication égémonique quand ils l'emploient comme ils l'ont toujours employé, droit que VOUS vous leur contestez.
Je trouve très riche de significations ce besoin maladif de d'extirper interprétativement de la revendication égémonique dans des textes où il n'y en a pas, ou dans un usage langagier ancien ancré dans l'histoire même du mot.
Allons un peu plus loin... Lorsqu'un analyste emploie "clinique" il entend "psychanalyse" mais lorsqu'il s'adresse aux autres... Il suppose que tout le monde entende "psychanalyse"... Bref il faut un peu se décentrer de son nombril hein!
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jisee
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MessageSujet: Re: Sauvons la clinique   Sauvons la clinique Icon_minitimeMar 07 Aoû 2007, 11:10 pm

le fameux paris 7 et la défense (monopole ?) de la psychanalyse Wink

Vous voyez bien, jack que la préoccupation de l'université pour la défense de la psychanalyse voyant un dangereux ennemi de l'extérieur au détriment de leur étudiants (eh oui, vu qu'on leurs transmet, on se doit de les respecter) a finit par créer un ennemi intérieur. Wink Après en quoi les universitaires se donnent-ils le droit de parler au nom des psychanalystes (en effet, et ça n'étonnera pas quelqu'un qui a su entendre quelque chose de l'enseignement de Lacan, l'université de par son discours ne pas enseigner la psychanalyse, il y a bien là un impossible du discours analytique à travers, ou au travers Wink celui de l'universitaire, je ne vous ferrez pas l'insulte de vous rappeler les 4 discours).

Ne vous méprenez pas je ne vous aucun reproche mais comprenez bien que cette pétition a été rédigé par le SIUERPP qui ont le cul entre deux chaises: leurs interet en tant que universitaires s'oppose régulièrement à leurs éthiques de psychanalystes (pour ceux qui le sont): Et là je n'invente rien, se sont les propos d'un des membres les plus immanent qui a eu l'honnêté de le dire dans une réunion à huit clos, à laquelle j'assistais).
De plus Cilou parle en connaissance de cause, car elle se souvient très certainement du petit incident lors du colloque du SIUERPP pour les 150 ans de Freud où les profs d'université pour un certains nombres avaient hués les propos d'étudiants qui rappelaient des fondamentaux pourtant essentiels. Je ne vous ferais pas cependant, le rapport des mots insultants, méprisant et bêtes de certains.

Plus haut je critiquais la position de Paris 7 qui a montré le plus grand des mépris envers d'autres université défendant aussi la psychanalyse, d'une manière bien plus pertinente , à l'époque des décrets sur le titre de psychothérapeutes.
Ayant eu une très grande implication lors de ce combat, notre cilou parle en connaissance de causes.
Ensuite si nous sommes dans une logique de guerre autant se donner les moyens stratégiques de combattre un ennemi: connaitre son ennemi est essentiel dans ce cas: donnons les moyens alors aux étudiants de le critiquer de la manière la plus efficace, c'est à dire en le connaissant.

Je conclurais en mettant ici une lettre très intéressante de la RPH :

Citation :
Les Brèves de La lettre du RPH n° 151

Sauvons la clinique ! Laquelle ? De qui ?
par Fernando de Amorim


«Protégez-moi de mes amis, de mes ennemis je m’en occupe.» S. Freud

Il est toujours beaucoup plus facile de faire le ménage chez l’autre que chez soi, c’est l’histoire bien connue de la poutre et de la paille ! Cette humaine façon d’aliénation n’a pas échappée à l’Autre qui réunit des mots formant ce qu’on appelle un dicton populaire comme par exemple : «Le cordonnier est toujours le plus mal chaussé».

Bien entendu, il faut sauver la clinique. Mais pour cela, il faut se donner les moyens de le faire. La psychanalyse a été éloignée de la formation psychiatrique par les psychiatres et nous en voyons les conséquences désastreuses dans leur pratique d’aujourd’hui. Désastreuses non pas pour le psychiatre prescripteur, celui-ci suit la logique de sa discipline, mais désastreuses pour le patient qui se voit pris dans une lecture strictement biologique de sa maladie. Son histoire, son désir, passent à la trappe !

Dorénavant, la psychanalyse est de plus en plus éloignée de la psychologie clinique. Cela m’a toujours amusé, cette articulation entre psychologie et clinique. Vraiment le ciel est pour les innocents ! Ces tentatives d’hybridation, de mariage forcé, ont toujours montré leurs limites, hélas fâcheuses pour les patients. Il faut sauver la clinique, mais laquelle ? Celle de la psychanalyse travestie pour occuper les salles de garde des services de psychiatrie ? Ou celle qui, chassée par la porte, est entrée par la fenêtre de l’université ?

Sauvons la clinique en lui donnant le statut qu’elle mérite. De quelle manière ? En invitant les jeunes désireux à devenir psychanalysants.

Poussons ces jeunes (la poussée comme un des éléments constituants de la pulsion freudienne) à continuer leur psychanalyse, à étudier l’œuvre de Freud et de Lacan du début jusqu’à la fin, à ne pas se contenter de semblants de séminaires où quelqu’un commente les textes princeps sans que l’auditoire ouvre une seule page des textes de Lacan, par exemple. Je rencontre beaucoup de ces soi-disant psychanalystes qui n’ont jamais fait le retour à Freud, ne sont même jamais passé par Lacan et les autres, mais qui se sont contentés d’avaler les commentaires des commentateurs lors de leurs séminaires. C’est trop léger, selon moi. Pour sauver la clinique, il faut que les jeunes sachent que la formation d’un clinicien se fait sur le divan et non sur les bancs de l’université. On devient psychanalyste parce qu’aucune autre position n’est vi(v)able. Un psychanalyste vit de psychothérapies et de psychanalyses qu’il assure et non du pourboire (petit ou gros) offert par une quelconque institution. Ces mi-analystes, comme les appelaient Freud, ne sont pas encore au rendez-vous avec le désir psychanalytique et c’est regrettable. Loin, très loin de moi l’idée de les décourager à devenir des psychanalystes s’ils sont soutenus par leur clinique. Tout au contraire. C’est avec le désir décidé d’occuper la position de psychanalyste que nous pouvons sauver la clinique, soit celle médico-chirurgicale en général, des assauts des vendeurs de médicaments, soit celle psychiatrique en particulier, en introduisant la cônification du transfert [1]. Le psychanalyste peut sauver la clinique si nous mettons en place la clinique du partenariat [2], qui existe déjà chez quelques grands cliniciens, d’aujourd’hui et d’hier comme notre regretté Edouard Zarifian. Quelques-uns ont cru pouvoir marier la baleine et l’ours polaire en instituant la psychothérapie d’orientation analytique, d’autres, plus récemment, ont cru qu’on pouvait donner du poids à leur désir juste en collant le signifiant psychanalyse à leur fédération de psychothérapie. Il me semble qu’il s’agit là de la difficulté de faire le tour de leur relation au désir ; une autre façon de dire qu’on n’est pas encore sorti de sa psychanalyse et que peut-être on ne l’a pas même encore commencée !

Donc, par lâcheté envers le désir, ils veulent instituer, officialiser leur point d’arrêt, leur stase en se constituant ainsi mi-analyste (psychiatre-psychanalyste ; psychologue-psychanalyste ; universitaire-psychanalyste, psychothérapeute d’orientation analytique), aux frais de leurs patients.

La clinique existe parce que le malade, le patient, le psychanalysant existent. Et ce sont eux, dans la position de psychanalysant et de sujet, qui peuvent, non pas la sauver mais la maintenir en vie. Nous, nous devons appuyer, irriguer, nourrir le transfert pour que l’être (dans la position de malade, de patient et surtout de psychanalysant) puisse accéder à la position de sujet et ainsi, en toute légitimité, sauver la clinique. Alors, comment peut-on parler de sauver la clinique en tant que psychanalyste si on délaisse la clinique pour aller s’occuper de choses étrangères aux affaires de la clinique telles la psychiatrie, la psychologie, l’université, la télévision ? Je ne dis pas que nous ne devons pas travailler en partenariat avec ses collègues, ou qu’on ne puisse pas s’amuser avec les paillettes. Je dis simplement que quand on veut aller et à droite et à gauche on ne va nulle part et cela au détriment du patient qui paye.

Investissons dans la clinique et, à ce moment-là, nous aurons l’autorité toute naturelle de signaler à l’Etat l’état de délabrement de nos hôpitaux, le manque de formation clinique de nos étudiants et la misère psychique de notre population. Les jeunes doivent être formés véritablement à la clinique, et cela doit commencer au plus tôt. Par exemple, au sein du RPH, les étudiants sont stimulés à rencontrer des patients dès qu’ils se sentent prêt. Il faut dire que ce désir s’éveille et se nourrit dans leur psychanalyse personnelle. Il faut dire aussi qu’ils reçoivent des patients seuls mais qu’ils ont un superviseur à leur disposition et que ce dernier assure une séance de supervision par semaine et est disponible en cas d’urgence. Il est très beau de voir des jeunes gens prendre goût pour la clinique. Sauver la clinique cela signifie investir dans la jeunesse, dans la jeunesse du désir. Lacan, la soixantaine largement dépassée, montait les escaliers deux par deux pour aller vers le désir. Apprenons donc avec la jeunesse.

La mollesse des psychanalystes à prendre les idées de Freud sur le désir inconscient a ouvert les portes à toute sorte de symptômes dont ils n’ont de cesse de se plaindre : la montée des thérapies comportementales, la perte de leur place à l’université, à l’hôpital (où d’ailleurs ils ne sont jamais entrés véritablement). Depuis toujours les médecins sont sans réponse face à la clinique du quotidien (de la souffrance dans l’organisme mélangée aux difficultés sociales, économiques et aux souffrances psychiques). Freud avait apporté une lecture nouvelle à la question de la détresse humaine mais ses héritiers, à savoir, les psychanalystes, sont les premiers à la détourner par des mesures de compromis, dans un arrangement tout à fait déplacé et éloigné des enjeux du désir. Nous ne pouvons parler de clinique que lorsque nous sommes confrontés à la souffrance de l’autre et que nous pouvons lui proposer des moyens de réponse (des moyens de réponse différents selon que nous sommes dans la position transférentielle de psychothérapeute -médecin, psychiste- ou dans la position transférentielle de psychanalyste).

Nous avons besoin des psychistes et des psychanalystes. Mais où sont-ils ? Ils sont travestis en psychiatres ou en psychologues. Ils se disent «psychanalystes junguiens». Plus récemment, j’ai appris l’existence d’un «psychanalyste ferenczien». Et il faudrait s’étonner que les autorités politiques et sanitaires se mêlent de nos affaires ?! Ils font leur travail et nous, nous ne faisons pas le nôtre. Il est essentiel que nous nous mettions une autre fois sur les rails. Et les rails du psychanalyste ce sont le «Retour à Freud», ce qui pourrait même être la devise de la cause psychanalytique.

Ma proposition est celle de la subjectivité, du cas par cas, du partenariat où les médecins confrontés avec les patients qui souffrent de troubles du sommeil puissent compter avec le psychanalyste et qu’ensemble (médecin, patient et psychanalyste) ils puissent discuter de la thérapeutique possible, viable, vivable [3]. Peut-être cette clinique est-elle un peu plus difficile et même plus délicate à être mise en place, mais elle honore le médecin dans ses efforts et le psychanalyste dans son acte. La position du médecin aujourd’hui a été transformée en celle de prescripteur muet. Le clinicien disparaît au détriment de la médecine basée sur les preuves du silence du malade. Une autre fois encore le désir inconscient est exclu de la relation médecin-malade. Comme l’introduire ? En installant la clinique du partenariat, en installant la cônification du transfert. Les psychanalystes sont très attachés à la clinique basée sur les preuves eux aussi. Mais pour donner la preuve de leur acte, il est essentiel que le malade et le patient soient dans la position de psychanalysant, voire de sujet. A ce moment nous allons véritablement faire un balayage de fond dans la clinique. Pour l’instant nous avons la psychanalyse mais pas assez de psychanalystes. Ce n’est pas dramatique ; c’est simplement que c’est comme ça. Pour améliorer la situation, je pense qu’il faut investir dans la clinique, dans la clinique psychanalytique, la vraie, celle qui naît sur le divan ou, dans le meilleur des cas, celle qui est pratiquée par un psychanalyste, véritablement psychanalyste, c’est-à-dire, quelqu’un qui n’a jamais quitté la position de psychanalysant. Alors, sauvons la clinique ?

Fernando de Amorim
Directeur CPP-RPH

Site web : http://www.rphweb.net/

Notes :

[1] Cônification du transfert : Processus transférentiel où le médecin adresse avec la consistance, l’insistance et la persistance de son autorité, le malade vers le psychanalyste in F. de Amorim (2004) Cartographie de la clinique avec le malade, le patient et le psychanalysant, à l’usage des médecins, psychistes (psychothérapeutes, psychologues, psychiatres) et psychanalystes, en institution et en ville (Volume I), Publication du RPH (Réseau pour la psychanalyse à l’hôpital), Paris, 2007, p. 165 et suiv.

[2] Stratégie clinique où le partenaire psychiste ou médecin compte avec le psychanalyste.

[3] Fernando de Amorim : Une nouvelle classification débarque d’Outre Atlantique : à genoux médecins in Les brèves de la lettre du RPH, n° 149.
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Jack_Addi
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MessageSujet: Re: Sauvons la clinique   Sauvons la clinique Icon_minitimeMer 08 Aoû 2007, 10:52 am

...


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MessageSujet: Re: Sauvons la clinique   Sauvons la clinique Icon_minitimeMer 08 Aoû 2007, 1:08 pm

En relisant mes messages je ne vois pas en quoi j'ai été inexplicite sur ma position. J'en ai pas fait des tonnes mais pour moi c'est clair et ne porte pas à interprétation...
Citation :
Je ne l'ai de ce fait pas signée même si je considère qu'en effet, la clinique est menacée par les politiques récentes.

Citation :
Je ne signe pas des choses avec lesquelles je ne suis pas d'accord. Et comme je ne suis pas d'accord sur la vision égémonique de la psychanalyse véhiculée par le SIEURP (j'en sais quelque chose j'ai eu un long entretien avec son président et quelques uns des hauts responsables de cette institution l'an passé).

Citation :
Elle dessert [la psychanalyse] dans la mesure où elle donne du grain à moudre aux anti- psychanalyse qui lui reprochent justement son dogmatisme et son manque d'ouverture.


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MessageSujet: Re: Sauvons la clinique   Sauvons la clinique Icon_minitimeMer 08 Aoû 2007, 1:08 pm

L'idée qu'on est en guerre me plait décidément pas, même si tu vas encore me le marteler "c'est un fait"

La pluridisciplinarité devrait être un objectif. Chacun a son domaine de compétences, il me semble?
Ensuite, il faudrait garantir aux patients une véritable explication sur les modes de thérapies existant, qui soit pas le rapport de l'INSERM, car après tout, il y existe des lois concernant le consentement éclairé du patient, pourquoi pas pousser cela en ce qui concerne les psychothérapies? Faut pas prendre les gens pour des ânes, je pense que pour certains la psychanalyse est une méthode adaptée, pour d'autres, ça sera un calvaire, ils arrêteront rapidement etc. Si on parle en terme de santé publique, ce qui est reproché à la psychanalyse c'est de ne pas être capable de fabriquer son propre outil de mesure de ses "résultats". Les autorités s'en foutent d'une belle cause, ils veulent des gens qui se sentent mieux.
Bon après, sans doute qu'un sujet plus libre, ça fait pas plaisir aux autorités?

Je crains que tu ne sois pas dans la paranoïa quand tu évoques les labos pharmaceutiques. Encore une fois, se faire bourrer de cachets n'est pas forcément ce qu'attend un usager d'un systeme de santé.

C'est un pti grain de sable à l'édifice ce que j'apporte là, mais je pense vraiment que les patients devraient être en mesure de recevoir des explications sur les méthodes si on veut faire reconnaitre une place à la psychanalyse dans le systeme médical (quand on parle de sa place dans les enseingements de psychiatrie, c'est de cela qu'on parle non?). Il ne faut pas que la psychanalyse se voile dans une sorte de mysticisme non plus. Il me semble que certains psychanalystes lui ont fait beaucoup de mal, sans attendre le livre noir...

Bref, ennemi intérieur et extérieur, pour reprendre ton idée de guerre, si on suit ta logique, "fusillons" (dans la métaphore bien sur) l'ennemi intérieur d'abord...
Mais évidemement la métaphore s'arrête là, vu que la réalité est, tu en conviendras, plus complexe...
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MessageSujet: Re: Sauvons la clinique   Sauvons la clinique Icon_minitimeMer 08 Aoû 2007, 1:29 pm

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MessageSujet: Re: Sauvons la clinique   Sauvons la clinique Icon_minitimeMer 08 Aoû 2007, 1:30 pm

hein? je pige pas le coup de l'internement, vu que j'ai écrit que tu n'es pas dans la paranoia?!

Je ne signe pas un texte qui ne représente pas ma façon de penser.

En effet, par contre, si on n'agit pas de manière intelligente, il n'y aurai plus de choix possible concernant les démarches de soin bientôt!
Comment expliquerais tu alors que cette pétition ne recueille pas beaucoup de signatures alors que d'autres avant celle ci en ont recueillies bien plus? Moi je pense que justement c'est le texte qui est mal fichu et pas représentatif. Les anti psycha interpréteront toujours tout comme une défaite de la psychanalyse de toute manière. A nous de nous battre de façon constructive et intelligente, donc pas avec ce texte la.
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jisee
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MessageSujet: Re: Sauvons la clinique   Sauvons la clinique Icon_minitimeMer 08 Aoû 2007, 2:30 pm

bon bon après ce charmant échauffement Wink

j'aimerais vous signifier, jack, que nous parlons bien d'un ennemi intérieur" créée par un délaissement effectif des étudiants, ce qui est stratégiquement absurde. A la rigueur vous pourriez me dire que l'on n'agit que très rarement par altruisme et que si certains défendent leurs postes dans cette lutte, ça sert en même temps l'intérêt général. Et là pourquoi pas? Mais dans ce cas, autant employer des stratégies efficaces. De plus, plutôt que de se chamailler (c'est marrant mais ça n'apporte rien au débat) , il serait intéressant de s'interroger sur cette tension vive entre professeurs et étudiants qui ont choisis pourtant la même orientation. Cette tension est belle et bien tangible ce n'est pas que le sentiment d'une seule et même personne. Le conflit qui à opposer à l'époque du débat sur le décret était une opposition sur des principes et non pas des conflits de personnalité.
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Julien
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MessageSujet: Re: Sauvons la clinique   Sauvons la clinique Icon_minitimeMer 08 Aoû 2007, 7:24 pm

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jisee
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MessageSujet: Re: Sauvons la clinique   Sauvons la clinique Icon_minitimeMer 08 Aoû 2007, 8:29 pm

PTDR qu'il est con Laughing
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MessageSujet: Re: Sauvons la clinique   Sauvons la clinique Icon_minitime

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