Sauvons la clinique

Jack_Addi a écrit:

...

quel sens du debat

Effacer ses posts c'est mal

Clémence Poï Poï Poï a écrit:

quel sens du debat

+1!

Capricieux? Peureux? Orgueilleux? Dedaigneux? Vaniteux?


...


En voilà un qui a du mal à mettre les choses au point *ha ha ha*


Allez je m'efface *ha ha ha*

C'est peut-être quelqu'un de pointilleux.

...

Disons que cet incident du topic qui aboutit au fait que vous effaciez vos propres messages n'est pas le premier (cf psyapsy). ça pose question, en tout cas posez-la vous.

De plus, ce n'est pas le seul topic où vous vous êtes mis à traiter les étudiants d'idiots. On récolte ce qu'on sème.

Enfin, comment se fait-il que vous réclamiez des débats psys alors qu'on ne vous voit pas vraiment sur des forums de psychanalyses et de psychologies, et pourtant vous allez le faire dans un forum d'étudiants n'ayant pas du coup votre expérience ni votre savoir?

C'est sûr qu'à se prendre pour le père de la horde on récolte les envies de meurtres des fils/filles (hé oui je l'ai lu Totem et Tabou Monsieur le dédaigneux).

Dans votre premier post vous avez mis le ton qui s'est poursuivi dans les réponses : vous avez argressé un des intervenants (il se trouve que c'était moi et que vous êtes mal tombé je répond souvent du tac au tac et qu'en plus je me suis beaucoup battue et continue à me battre pour la sauvegarde d'une certaine formation de qualité dans nos facs de psycho) en faisant un contresens plus gros que votre égo. Une fois mis devant votre erreur vous préférez vous froisser et du coup effacer vos posts... Voilà qui prouve votre forte conviction en vos idées ou du moins votre courage....

Quoi qu'il en soit il semble que vous sooyez venu tel le messie pour nous apprendre les grandes vérités et que vous êtes tombé sur un os : on les savait déjà et on s'était déjà forgé notre propre opinion dessus qui a le malheur d'être différente de la votre... Vous réclamez le débat tout en aggressant personnellement et généralement les étudiants, vous vous étonnez ensuite que la réaction soit peu sympatique et enfin vous fuyez en effaçant vos traces... Je n'appelle pas ça un débat. Certains arguments ont été soulevés vous n'avez répondu qu'aux remarques.

La prochaine fois que vous aurez l'idée saugrenue de vous faire valloir comme un être supérieur vous saurez comment on reçoit les fats ici.

Clémence Poï Poï Poï a écrit:

se faire bourrer de cachets n'est pas forcément ce qu'attend un usager d'un systeme de santé.

non mais quand on voit les dérives par exemples au etats unis avec la ritaline où une mère de famille se voit voit flanquée d'une enquête par les services sociaux parce qu'elle a refusé de mettre son gosse sous ritaline (j'avais lu un article là dessus il y a qqs années, je sais pas comment ça s'est terminé), laquelle ritaline est "prescrite" sur avis de l'instituteur/trice qui rempli un questionnaire sur l'état de l'élève genre test "cet enfant est il hyper actif" sans autre formation psy ou même médicale, on se dit que les labos ont peut etre qqchose à voir avec et on ne peut qu'espérer qu'on deviendra pas aussi inconscient en France (et ailleurs).

vu sur le blog d'une jeune fille bien :
https://www.dailymotion.com/einstein-rosen-podolsky/video/x20j2z_nos-enfants-tous-des-malades-mentau
https://www.dailymotion.com/related/3383963/video/x20j4o_nos-enfants-tous-des-malades-mentau_family/1

Citation :

cet incident du topic qui aboutit au fait que vous effaciez vos propres messages n'est pas le premier (cf psyapsy)

je dirais même plus : cf FFPP

Bon je relance: avec ce texte de deux psychiatres travaillant de l'Essonne où décidément les meilleurs cliniciens sont réunis
En plus de m'inscrire complètement dans ce qui est dit, ce texte donne un exemple clair et précis de ce qu'est l'Ethique de la psychanalyse dans la pensée de Lacan (ne vous inquiétez pas c'est écrit en français):
http://www.la-lettre-lacanienne.net/contrelanormalisation.php

oui c'est super de proposer une réunion publique, indiquer où elle aura lieu c'est encore mieux, si on veut que ledit public puisse s'y rendre... Je sais bien que la conccurrence millérienne est rude mais tout de même!!!!

Après une re-lecture attentive > c'est indiqué > c'est à Paris.

Isa

il suffisait de le demander avant, on aurait pu se renseigner...

SAUVONS LA CLINIQUE
Journée du 5 juillet 2008

14H - PROPOS INTRODUCTIFS : Roland Gori, Fethi Benslama, Sylvain Missonnier, Pascal-Henri Keller

14H30 - ATELIERS

COMPOSITION ATELIER 1- AU’ENTEND-ON PAR CLINIQUE ? 2-QUESTION DE LA FORMATION 3-PROBLEMES ACTUELS DU SOIN PSYCHIQUE

Animateur

Mohamed Ham
Serge Lesourd
Rajaa Stitou

Rapporteur

Marie-Jean Sauret
Alain Vanier
François Pommier


Intervenant psychologue

Senja Stirn
Jean Louis Quéheillard
Etienne Rabouin

Intervenant psychiatre

Maximin Marc
Pierre Delion/Michel Patris
Hervé Bokobza

Intervenant Siueerpp

René Roussillon
Sylvain Missonnier
Alain Abelhauser

17 h 30 Séance plénière – CONCLUSIONS

Roland Gori – Isabelle This – Pas de zéro de conduite – Sauvons la recherche

Et c'est où ???

Isa

Non au cahier des charges relatif à la formation en psychopathologie clinique pour l'usage du titre de psychothérapeute

A la suite de la publication du projet d’arrêté du cahier des charges relatif à
la formation donnant lieu au titre de psychothérapeute (Cf. le site Sauvons la clinique), l’Assemblée générale de « Sauvons la clinique » réunie le 5 juillet 2008 a voté à l’unanimité (300 personnes), et appelle à voter, la pétition suivante :

- Non à une formation au rabais des psychothérapeutes qui menace l'intérêt des patients.

- Non à des théories du psychisme imposées par l'Etat.

- Nous demandons le retrait de cet arrêté et l'ouverture de nouvelles
négociations

Le risque que cet arrêté soit promulgué au mois d’août est grand, c’est pourquoi nous vous appelons à signer cette pétition et la faire circuler au plus vite.

Tous unis contre cet arrêté scélérat

Signer la pétition - Voir les signataires

Cilou a écrit:

- Non à des théories du psychisme imposées par l'Etat.

c'est peut-être parce que j'ai pas lu le texte du gouvernement, mais qu'est-ce qui permet de penser qu'il y a une telle volonté derrière ce truc ? (à part une saine méfiance vis-à-vis d'Accoyer, évidemment !) : y'a des éléments objectifs, ou c'est du délit de sale gueule ?
[ et avant de me faire lyncher, non je n'ai pas subitement pris une carte à l'UMP, je veux juste comprendre plutôt que de signer sur la foi de craintes diffuses et autres rumeurs]

Vu la politique actuelle, je crains que ce ne soit pas une "parano gratuite"...
Il faut bien reconnaître que la "sensibilité" psychanalytique s'épuise depuis "quelques temps"... (encore des guillemets !)

Isa

Isabulle a écrit:

Vu la politique actuelle, je crains que ce ne soit pas une "parano gratuite"...
Il faut bien reconnaître que la "sensibilité" psychanalytique s'épuise depuis "quelques temps"... (encore des guillemets !)

Isa

j'suis bien d'accord, mais j'aime pas crier "au loup" sans savoir.
ptêt qu'il y a des trucs bien dans l'optique de cette formation ? (et je ne parle pas de la formation en elle même, pour laquelle je suis globalement d'accord avec les réserves de thomas)

Signée

comme quoi, ya pas que nous...

Les psychiatres soussignés, représentant des syndicats, des associations ainsi que différentes instances concernées par la formation et la qualification dans leur discipline, souhaitent exprimer et justifier leur désaccord avec le projet « d'arrêté relatif au cahier des charges de la formation conduisant au titre de psychothérapeute ».

Leurs critiques portent sur les points suivants :

• La formation pratique - cinq mois de stage - est dérisoire, non seulement du fait de sa brièveté, mais également de l'absence de toute indication sur ses modalités pédagogiques : encadrement, supervisions, contrôles, prises de responsabilités…

L'indigence d'une telle formation pratique, au regard de la préparation clinique des futurs psychiatres (prévoyant huit semestres de stage en situation de responsabilité diagnostique et thérapeutique) est en contradiction avec l'esprit initial de la loi visant à interdire l'exercice de la psychothérapie à des personnes incompétentes et par là potentiellement dangereuses.

• Le « catalogue » des connaissances théoriques, déroulées en 400 heures par le projet d'arrêté, soucieux de respecter les apparences de l'exhaustivité et de la diversité des concepts, ne saurait faire illusion. Le législateur serait mal inspiré de réduire les sciences de l'esprit et les courants de pensée qui traversent la psychopathologie à un tel bric à brac.

Il tromperait le public en laissant croire que l'usager informé par son « psychothérapeute » serait en mesure d'y faire un quelconque choix.

Les réalités du lien psychothérapique sont d'une toute autre complexité, que ce projet ignore totalement.

• La récupération sur le plan réglementaire de l'usage du titre de psychothérapeute à des fins de planification économique du soin psychique n'apparaît plus comme un risque, mais comme un projet délibéré.

Le « psychothérapeute » s'y inscrit comme le maillon d'un système de sous-traitance « low cost » de toute souffrance psychique. Dans un tel système, le psychiatre se verrait réserver le rôle d'expert, prescrivant au besoin des psychothérapies dont il n'aurait pas lui-même la pratique.

Les médecins signataires, spécialistes en psychiatrie, s'opposent fermement à l'idée de création d'un corps de psychothérapeutes dont la formation pratique serait purement symbolique, et les connaissances théoriques en matière de psychothérapie, du niveau d'une simple information.

Tout au long des multiples concertations qui ont pu avoir lieu à ce sujet, les mêmes psychiatres ont toujours soutenu la même position, à savoir que l'acte psychothérapique est indissociable d'une formation clinique et de connaissances théoriques approfondies de plusieurs années.

Ils ne voient pas en quoi le public pourrait « bénéficier » d'une déqualification de fait des psychothérapies assurées par les professionnels du soin psychique actuellement reconnus et formés en conséquence.

Il en résulterait alors qu'une loi prévue au départ pour réduire les risques d'exposition du public à l'action de « psychothérapeutes » non formés, aurait au contraire l'effet pervers d'instituer toutes les conditions trompeuses d'une formation insuffisante pour offrir une garantie de santé publique décente.

Professeur Michel PATRIS

Président de la Commission de Qualification en Psychiatrie du Conseil National de l'Ordre des Médecins

... etc... (je vous passe la liste des signataires "fameux")

C'est sûr que ce genre de texte raisonnés et argumentés ont plus de chance de faire mouche que "l'irruption" réactionnaire de la pétition "sauvons la clinique" mais en gros la visée est la même et c'est ça qui compte...

On peut quand même n'être que déçu par la médiocrité des arguments des psychologues universitaires, alors qu'il y aurait tant de choses intelligentes à dire... non?

c'est pas moi qui dirait le contraire... pour tous les points, d'ailleurs !