[L3] Stage dans un foyer de vie

Bonjour à tous et toutes. Je voulais savoir s'il était possible de faire un stage dans un foyer de vie avec des trisomiques, des autistes, des déficients mentaux légers etc. Il y en a un pas loin de chez moi où vit mon oncle trisomique et je pensais que ça pourrait etre une bonne idée de stage, ça colle à l'impératif "santé mentale". Si c'est possible qui l'a déjà fait?

J'avoue appréhender un peu le stage, dans n'importe quelle structure, car comme j'entre directement en L3 je n'ai pas de grandes connaissances en psychologie/autre comme les L1/L2 donc à part être observatrice, je ne vais pas être follement utile (bien qu'être seulement observatrice me convient parfaitement) et j'ai un peu peur de ne pas avoir de stage suite à ces lacunes. Je commence à chercher depuis Juillet, je vais envoyer les lettres la semaine prochaine.
Ca m'embeterai de redoubler ma L3 parce que je n'aurai pas de stage! Et comme je serai salariée à coté, ça promet (bien que je puisse m'arranger avec mo ntravail sans problème)

tu vas faire un stage avec ton oncle comme patient potentiel???

Clémence Poï Poï Poï a écrit:

tu vas faire un stage avec ton oncle comme patient potentiel???

non mon oncle ne sera pas mon patient potentiel, il n'a pas de suivi psychologique ou autre (il ne parle pas) il fait uniquement des activités comme la piscine, du cheval mais ce qu'il préfère c'est la sieste
Il ya des psychologues et ils sont en charges des autres comme les autistes ou les handicapés mentaux légers (retard etc.) donc pas de contact avec mon oncle, de toute façon je ne le voudrai pas, (qu'il soit mon patient hein) j'en tirerai rien il sait qu'avec moi on joue tout le temps, il me mettrait le bazard ce ptit diable

de toute façon, les stages de L3 sont souvent des stages d'observation. après, selon la structure, tu peux aussi accompagner sur des ateliers, ça dépend... le propos principal n'est pas de s'improviser thérapeute, mais d'entrer en contact avec ce qui relève de la "folie" au sens large, ne serait-ce que pour en connaître des aspects, et être ensuite à même de les re-connaître quelle que soit ta pratique ultérieure... relaxe, de toute façon si tu te rends compte que tu détestes, y'a pas que l'HP pour bosser ensuite...
et un foyer de vie est intéressant aussi parce qu'à la fois tu entres dans un type de quotidien bien précis, mais aussi parce que ça devrait te permettre une bonne observation de l'approche des éducs etc, et de la prise en charge de ces patients, y compris tout ce qui semble (trop facilement) aller de soi etc... et là, être observatrice sera un avantage, en te permettant peut-être d'être plus extérieure, donc moins prise dans les transferts institutionnels...
enfin, à mon avis !

je suis d'accord avec Gwen tout en ajoutant un petit bémol:
Je pense que c'est pas mal d'entrer dans la clinique de plein pied aussi, et de ne pas se cantonner à de l'observation. (après ça dépend évidemment du caractère et des affinités de chacun)
mon premier stage je l'ai fait en CMPP, je n'avais pas de patients "fous" mais j'étais impliquée dès le premier jour dans un groupe à médiation et en tant que cothérapeute en psychodrame. Cela m'a énormément apporté pour la suite, ne serais ce que pour vaincre ma timidité (sisi) et ma réticence à approcher un patient de peur de lui faire du mal (ouh la belle megalo! )

Bref, moi ce qui m'embêterait ça serait surtout d'avoir qqn de ma famille dans cette institution car je prefere cloisonner les choses, mais si cela ne te derange pas, je te conseille de t'investir dans cette institution pour approcher au mieux ton futur métier et de ne pas rester trop en position d'observatrice (ça me fait un peu rire de te dire ça dans la mesure où c'est un peu un de mes travers mais bon).

L'important ensuite à mon avis c'est d'avoir une bonne supervision à coté et de tenter de reprendre ce qu'on a observé/vécu en stage avec un peu de recul.
Mme Waintrater nous conseillait de toujours avoir avec nous un carnet pour le stage, dans lequel on consignait les impressions, les idées et les questions sur les moments qu'on venait de passer quand on avait un temps mort. C'est un excellent outil je trouve, au début, et très pratique pour écrire une note clinique et retracer ce qui s'est passé avec un patient.

Bonne continuation à toi!

Clémence Poï Poï Poï a écrit:

toujours avoir avec nous un carnet pour le stage, dans lequel on consignait les impressions, les idées et les questions sur les moments qu'on venait de passer quand on avait un temps mort. C'est un excellent outil je trouve, au début, et très pratique pour écrire une note clinique et retracer ce qui s'est passé avec un patient.

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